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Diethelm Travel change de nom pour devenir DTH Travel

Diethelm Travel, réceptif majeur sur le continent asiatique, devient DTH Travel. Stephan Roemer, son PDG, fait le point sur sa stratégie.

L’Echo touristique : Pouvez-vous nous rappeler qui est Diethelm Travel ?

Stephan Roemer : Diethelm Travel est l’une des plus grandes compagnies DMC en Asie. Depuis 1957, nous travaillons sur ce continent que nous aimons tant. Nous avons des bureaux dans 13 destinations asiatiques, où travaillent nos 310 employés. Nous sommes spécialistes des voyages sur-mesure et du MICE, notamment aux Philippines, où nous sommes très bien implantés. Nos marchés les plus importants sont l’Allemagne, la France, la Suisse, la Grande-Bretagne ou encore la Russie. Et nos destinations les plus demandées sont la Thaïlande, les Philippines – pour l’activité MICE – ou encore les anciens pays d’Indochine (Vietnam, Cambodge, Laos), où nous avons, là aussi, nos propres bureaux. Diethelm Travel, qu’il faut désormais appeler DTH Travel, fait partir environ 90 000 clients par an.

Pourquoi avoir décidé de changer de nom pour DTH Travel ?

Stephan Roemer : La raison principale de ce changement, c’est tout simplement la difficulté à prononcer Diethelm, un nom suisse, pour beaucoup d’acteurs du tourisme en Asie. Ce nom auquel nous tenons représente un handicap pour notre développement. Encore plus à l’heure de la digitalisation, où il faut un nom court, facile à retrouver ou à taper sur Internet. Plus largement, DTH Travel illustre tous les changements que nous avons opéré depuis trois ans. Nous avons repensé nos produits, introduit un système informatique flambant neuf, qui accélère la digitalisation de notre offre. Ça a été l’un de nos grands chantiers. J’ai aussi pris la majorité, avec deux partenaires, dans le capital de la société. Toutes ces raisons nous ont incités à changer de nom. Il incarne la nouvelle dynamique de DTH Travel.

Qui sont vos partenaires sur le marché français ?

Stephan Roemer : Le marché français a toujours été très important pour nous, et il le restera. Jusqu’à mon arrivée, en 2018, DTH travaillait en exclusivité pour un tour-opérateur français spécialiste de l’Asie, et avec un réseau de distribution très important. Mais le marché, marqué par la crise sanitaire, a évolué et ces exclusivités ne sont plus justifiées. Aujourd’hui, nous travaillons avec une quarantaine d’agences françaises et avec quatre spécialistes bien connus du marché. Ces agences nous sollicitent pour nos produits sur-mesure, l’une de nos grandes spécialités. Les Français sont d’ailleurs très réceptifs à notre nouvelle façon de concevoir nos produits, qui font beaucoup plus de place aux expériences vécues.

Stephan Roemer, le CEO de DTH Travel.
© DTH Travel

Les tour-opérateurs qui cherchent ces fameuses « expériences » sont nombreux…

Stephan Roemer : C’est dans l’air du temps. Evidemment, nos clients veulent visiter les grands sites historiques incontournables de l’Asie. Et nous ne pouvons pas les déplacer ! Donc, notre idée, c’est plutôt de proposer un déroulement différent pour un programme classique, afin d’y ajouter ces fameuses expériences. Nous avons déjà réduit le nombre de temples visités, par exemple, pour ajouter ces moments. Ce sont des petites touches, comme le fait de déjeuner dans un restaurant authentique de nouilles plutôt que dans un restaurant touristique. Ça apporte beaucoup de valeur à un programme standardisé, et plaît beaucoup au marché français. Dans le sur-mesure, ce n’est pas nécessairement le luxe qui fait la différence.

Quel est votre objectif pour le marché français ?

Stephan Roemer : Notre objectif est, bien évidemment, d’avoir plus de clients. Mais nous voulons trouver les clients qui correspondent à ce que nous faisons, des agences avec qui la connexion sera immédiate. L’agence idéale, pour nous, cherche à satisfaire ses clients avec des voyages sur-mesure. Ou des événements MICE ! Cette activité a d’ailleurs fortement redémarré dès la fin de la crise sanitaire. Nous nous apprêtons à investir le Japon, avec un bureau dédié, comme nous l’avons fait à Cologne pour le marché allemand. Il permettra de proposer nos voyages au Japon et en Corée du Sud, guidés par des spécialistes de ces deux destinations. C’est un produit qui n’existe pas sur le marché français et qui devrait plaire à nos partenaires de la distribution.

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