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Céleste, la nouvelle compagnie, ne peut toujours pas décoller

L’aviation civile refuse d’autoriser la compagnie bretonne Céleste à décoller, faute d’argent.

Céleste n’a toujours pas le droit de voler. La compagnie aérienne qui a pour but de « désenclaver la pointe de la Bretagne » est dans l’attente d’une autorisation de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Mais elle s’impatiente. La semaine dernière, la société basée à Morlaix a appelé les autorités « à lever le blocage administratif de sa licence d’exploitation ».

Si l’entreprise a obtenu en 2023 son certificat de transport aérien, attestant de sa capacité technique à assurer des vols commerciaux, c’est sur le plan financier que la DGAC semble inquiète.

L’autorité a expliqué avoir des doutes sur la capacité de Celeste à tenir le cap financièrement, tout en soulignant que le dialogue restait ouvert. « Le but recherché est de protéger les passagers qui achètent un billet, afin que ceux-ci puissent être assurés de pouvoir bénéficier du service aérien que s’engage à leur fournir la compagnie », a fait valoir l’administration.

Nice pour commencer

La compagnie aérienne conteste cette remise en question, assurant avoir réuni les fonds nécessaires. « Les services de la Direction du transport aérien (DTA) ont fixé le 9 juin 2023 un montant de financement à réunir de 8,3 millions d’euros pour la délivrance de la licence d’exploitation. Ce budget a été réuni avec succès et présenté depuis aux services de la DTA ».

Celeste, qui visait initialement la reprise de la liaison Brest-Orly abandonnée successivement par Air France, Transavia et Chalair, est désormais focalisée sur un Brest-Nice après avoir perdu ses créneaux aéroportuaires à Orly faute de les avoir utilisés l’été dernier, a indiqué la DGAC.

La DGAC, révélant que le CTA de Celeste est actuellement suspendu, a manifesté à la compagnie ses doutes sur sa capacité, avec un seul avion Bombardier CRJ de 100 places dans sa flotte, à gagner de façon rentable des parts de marché sur Brest-Nice face à la compagnie low cost Volotea, qui exploite des Airbus A320 de près de 200 places.

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