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Brexit : Iata tire la sonnette d’alarme

Le Brexit est proche et pourtant, aucun accord n’est trouvé concernant l’aérien. Désireuse de rappeler l’importance du sujet, Iata tape du poing sur la table.

 

Toutes les éventualités doivent être préparées pour assurer le maintien des liaisons aériennes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne après le Brexit. Cette demande émane du PDG d’Iata, Alexandre de Juniac, six mois avant la date prévue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

«L’aviation, c’est l’activité de la liberté : réunir les amis et les familles et relier les entreprises aux marchés. Pour préserver cette liberté, les liaisons aériennes doivent être maintenues, a déclaré l’ancien PDG d’Air France, selon Travelweekly. Pour cette raison, il est absolument essentiel que les négociateurs aéronautiques britanniques et européens parviennent à un accord post-Brexit. »

Des problématiques multiples

Oui mais voilà, les problématiques sont multiples. Il ne s’agit pas seulement d’autoriser les vols à décoller et à atterrir. Tout, des licences de pilotes aux dispositifs de sécurité, et bien plus encore, doit être convenu.

«La reconnaissance mutuelle des normes existantes peut résoudre en grande partie ce problème, mais nous ne pouvons pas attendre jusqu’à la onzième heure », poursuit le dirigeant d’Iata. « Nous devons nous préparer à toute éventualité, dans un environnement de transparence beaucoup plus grande que celle que nous avons vue jusqu’à présent. »

Le Brexit intervient alors que la demande mondiale de voyages aériens a augmenté de 6,4% en un an. En 2018, le taux de remplissage moyen atteint 85,3% (+0,7%). Le taux le plus élevé de tous les mois depuis au moins 1990, selon l’association.

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