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Bilan de l’été : les parcs de loisirs résistent à la pluie

À l'image de la fréquentation touristique en France, le mois d'août sauve un début de saison plombé par la pluie. Le bilan s'annonce stable par rapport à 2011.

Les parcs de loisirs ont eu chaud cet été ! Sauvés par un mois d'août ensoleillé, les parcs ont ainsi pu compenser la faible fréquentation d'avril à juillet, due à une météo maussade. Selon Ariane Counta, directrice du tour-opérateur Nouvelles Destinations, « les élections et la 4e année consécutive de crise économique ont aussi participé aux mauvais résultats du printemps. En revanche, le mois d'août a explosé grâce aux ventes de dernière minute ».

L'ouverture de la saison était pourtant marquée par de nombreux anniversaires de parcs, ce qui laissait présager une année exceptionnelle grâce aux investissements réalisés pour renouveler l'offre. « Une réelle prise de risque en temps de crise » note Sophie Huberson du Snelac (Syndicat national des espaces de loisirs d'attractions et culturels). Autant d'efforts qui tentaient de palier « un aléa qui fait partie du métier », la météo.

 

ÉNORME REGAIN DEPUIS SEPTEMBRE

 

Pourtant, ils en ont tous souffert cet été. Le Futuroscope, qui espérait battre des records à l'occasion de ses 25 ans, a connu « un été stable avec 500 000 visiteurs » rapporte un porte-parole du site. À l'agence Thomas Cook Le Pontet qui vend beaucoup de séjours à Disney, Julien constate « un énorme regain depuis septembre avec l'offre de 40 % de réduction, mais pas d'engouement particulier pour les 20 ans de parc ». Début de saison morose pour le Puy du Fou qui fête les 35 ans de la Cinéscénie. Il réalise toutefois sa meilleure saison : un million de touristes juillet et août, mois record avec 12 % de plus qu'en 2011. À Vulcania, la donne est différente. « Le début de saison est excellent, avec 10 000 visiteurs de plus en juin par rapport à 2011 ; cela a permis d'atteindre les mêmes chiffres qu'en 2011 », explique Catherine Demesin, directrice du parc. Car juillet a enregistré une chute de 10 % de la fréquentation.

Dans l'ombre des grands anniversaires, le parc Astérix ne s'est toutefois pas fait oublier avec un nouveau roller coster, OzIris, et une campagne marketing bien ficelée. Trois millions d'euros de budget d'achat d'espace publicitaire géolocalisé selon leur clientèle (Grands Paris, Lille, Rouen, Reims, Orléans), un branding massif sur le web, notamment sur les blogs de fans de parcs, et une présence sur les réseaux sociaux, ont permis au parc de renouer avec une clientèle réputée volatile, les jeunes adultes. « Notre enthousiasme a cependant été réfréné en début de saison », avoue Pascal Fliche. Mais le retard a été rattrapé par la hausse de fréquentation de 20 % réalisée entre mi-juillet et fin août. Le Pal devrait atteindre « les mêmes niveaux qu'en 2011, une belle année » selon son directeur, Arnaud Bennet qui se veut rassurant : « Tout se termine bien ».

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