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Air Sénégal International dans l’impasse

Les actionnaires se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte de la dernière chance. Tunisair serait-elle en embuscade ?

Air Sénégal International (ASI) est au plus mal et ses actionnaires ne parviennent pas à un accord. Réunis la semaine dernière à Dakar, les représentants de la RAM (51 % du capital de la compagnie), et ceux de l’État sénégalais (49 %), devaient tout faire pour que redécollent les deux avions de ASI, cloués au sol depuis le 24 avril et engagés dans une procédure de cessation de paiement. Mardi soir, c’était raté. Pire, le Sénégal a jugé « inacceptable » et « irresponsable » que la Royal air Maroc (RAM) veuille se retirer, selon elle, « immédiatement » de la gestion et du capital d’Air Sénégal international. Auparavant, la directrice des affaires générales du Groupe RAM, Habiba Laklalech avait jugé « inacceptable que la partie sénégalaise qui, dès 2007 avait déclaré sa volonté de reprendre ASI, demande à la RAM de rester dans la gestion de cette compagnie au-delà de 2009 », et surtout de remettre au pot quelque 27ME pour l’aider à redémarrer. De plus, selon la RAM, lors de la réunion de Dakar les experts sénégalais avaient demandé la mise à disposition par la compagnie marocaine d’une flotte comprenant au moins un long courrier de type Boeing 767 ou équivalent. Cela signifierait, pour la RAM, « de prendre à sa charge une compagnie long courrier pour le compte d’autrui », s’emporte Habiba Laklalech.

Pour le site Business News, la solution pourrait peut-être passer par Tunisair. Selon le site tunisien, citant la presse marocaine et sénégalaise, « la compagnie serait intéressée par le rachat de 51 % du capital d’ASI ». Une délégation tunisienne conduite par Nabil Chettaoui, PDG de Tunisair, était d’ailleurs attendue à Dakar cette semaine. Tunisair, via sa filiale Mauritaniya Airways qui devait décoller au mois de mai, viserait en fait les 51 % détenus par la RAM. Cette dernière ne demanderait en effet plus qu’une chose : sortir de ce guêpier.

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