Affaire DSK : le groupe Accor plaide « not guilty »
« Un député PS a réclamé des éclaircissements sur le rôle du Sofitel de New York, soupçonnant de possibles « connexions » avec des « officines françaises ». Le groupe Accor a démenti toute intervention de ses dirigeants. «
Le député socialiste François Loncle a diffusé le week-end dernier un communiqué réclamant que toute la lumière soit faite sur « les éventuelles complicités françaises » dans l’affaire DSK. Interrogé sur France Info, il a précisé « Je pense (…) que tout n’est pas clair dans le comportement des dirigeants du Sofitel et du groupe Accor. Et qu’il peut y avoir eu des connexions entre le groupe et peut-être certaines officines françaises. Je connais aussi les liens entre la direction de la sécurité du groupe Accor et certaines officines françaises. »
Interrogé par l’AFP, il a dit vouloir des réponses précises à ses questions : "A qui les gens du Sofitel ont-ils téléphoné à Paris ? Au patron des Renseignements généraux (DCRI) ? A quelle heure ont-ils téléphoné cette fameuse nuit du 14 mai ? Pourquoi l’hôtel a déclaré que la femme de chambre était une employée modèle ?" Le groupe Accor s’est aussitôt élevé contre ces affirmations. "Les dirigeants du groupe Accor démentent formellement les allégations proférées à leur encontre, laissant entendre qu’ils seraient intervenus d’une quelconque manière dans le déroulement et le traitement de cette affaire", a précisé un communiqué. « Ces informations sont sans fondement et pourraient être considérées comme diffamatoires ». Le groupe est "tenu à un devoir de réserve dans le cadre de la procédure judiciaire en cours sur l’affaire intervenue au Sofitel New York samedi 14 mai et reste à la disposition des autorités américaines pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. »