Accor : des résultats probants mais pas d’euphorie
En maîtrisant ses coûts et en se recentrant sur son coeur de métier, le groupe hôtelier affiche un chiffre d’affaires en progression de 5,1% au premier semestre et un résultat d’exploitation à +120%.
S’il reste prudent sur la reprise du marché dans le contexte actuel de crise, le président-directeur général d’Accor, Gilles Pélisson, n’a pas caché hier sa satisfaction à l’annonce des résultats semestriels du groupe.
Réduction de la dette à 964 millions d’euros et poursuite du programme de cessions demeurent les moteurs de la dynamique de la marque. Des données financières qui ne prennent pas en compte la scission des actifs du groupe opérée début juillet avec la séparation de la branche hôtellerie et de la branche services rebaptisés Edenred. La poursuite de la politique de désendettement d’Accor sera prochainement marquée par la cession de sa participation dans les casinos du groupe Lucien Barrière (actionnariat à 49%) et de la restauration à bord de la Compagnie des Wagons-Lits. Recentré désormais sur l’hôtellerie, son coeur de métier, le groupe affiche un optimisme mesuré. Le mois de juillet a confirmé la bonne reprise économique, notamment sur l’Europe, commente Gilles Pélisson. Nous avons une visibilité claire sur les mois de septembre et octobre, mais pas au delà. Une croissance de l’activité qui sera tirée en cette rentrée par la clientèle MICE et affaires.