Weekendesk se rêve en leader mondial des week-ends
Le pure player spécialiste des courts séjours thématiques devrait finir l’année sur une hausse de 26% de son volume d’affaires. La France reste son principal marché, mais l’Espagne décolle.
"Nous ne faisons pas de coffret cadeau." Laurent Salanie, le directeur général de Weekendesk, est toujours forcé de dissiper les doutes. Le spécialiste des week-ends a beau n’avoir jamais été un producteur de coffrets, sa proximité avec Smartbox (les deux marques appartiennent au même groupe mais sont séparées depuis un an) a longtemps entretenu l’amalgame. Ce qui ne l’empêche pas de connaître une croissance soutenue. Passé de 10,8 M€ en 2008 à 22,2 M€ en 2010, le volume d’affaires de la marque devrait atteindre 27,9 M€ en 2011.
Principal moteur, le marché français a représenté jusqu’à 80% des ventes l’an dernier, une part qui commence à baisser avec le développement vers d’autres pays d’Europe. Historiquement présente au Bénélux, la marque s’est positionnée en Espagne il y a un an (avec d’excellents résultats) et en Italie début 2011 (avec un lancement plus difficile).
Laurent Salanie envisage désormais de s’attaquer à l’Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Jusqu’à se rêver en futur "leader du week-end dans le monde". En attendant, la priorité va être donnée aux développements technologiques (applications mobiles, nouveau site Internet…). 95% des ventes se font en direct, dont la grande majorité sur le site web de la marque, contre seulement 5% en B2B, via de la marque blanche déployée chez Promovacances, Opodo et Look Voyages.
