Rhodes : 150 clients de Fram victimes d’une épidémie dans un hôtel
Des touristes français en vacances sur l’île grecque ont constitué le 20 août un "collectif de victimes" après une soudaine épidémie de gastro-entérite, accusant le TO toulousain de "négligence".
Vacances gâchées pour une bonne partie des clients qui ont séjourné à l’hôtel Lindos Imperial de Rhodes à la mi-août. Plusieurs centaines d’entre eux ont été victimes à partir du 12 août d’une forme d’épidémie de gastro-entérite violente et à transmission très rapide, dont un bon nombre étaient Français et clients de Fram.
"Au moins la moitié de l'hôtel Lindos Imperial à Rhodes a été touchée, soit 400 personnes dont 200 Français", a affirmé le 20 août à l'AFP un des clients du TO, Jean-Pierre Lacaux, enseignant de l'université de Toulouse, spécialiste de la transmission des maladies par les insectes. Selon lui, un collectif qui regrouperait "150 familles" s'est formé à l'hôtel, certains clients manifestant alors leur intention de "porter plainte contre Fram" qu'ils accusent d'avoir été "négligent et coupable de suivre l'hôtel, juge et partie dans cette affaire".
Seul hôtel de Rhodes programmé par Fram
Le directeur de l'hôtel à Rhodes, Vassilis Goulopoulos, a indiqué de son côté à l'AFP que "129 visiteurs" au total avaient été touchés par ce virus, sur "1500 visiteurs au total". Pour sa part, le voyagiste toulousain Fram indique que cinq autres hôtels de l'île avaient été concernés par l’épidémie, mais que seul le Lindos Imperial, un établissement 5* du sud-est de l’île, figure dans sa production.
En Grèce, le Centre de contrôle et de prévention des maladies qui s'est saisi de l'affaire, a pourtant démenti la semaine dernière qu'il y ait eu d'autres hôtels touchés sur l'île. Et aucun de ces cinq autres hôtels, dont le porte-parole de Fram a donné la liste, n'a reconnu auprès de l'AFP avoir été touché par cette épidémie. Selon les premières analyses, il s’agirait d’un virus commun qui se répand facilement et touche 200 millions de personnes par an.
150 euros de dédommagement à tous les clients
Fram estime qu'"une soixantaine" de ses clients ont été souffrants. Mais "il n'y a eu aucun malade grave ni aucune hospitalisation parmi eux et aucun nouveau cas n'a été recensé" après le 20 août. A titre de dédommagement, le TO a décidé d'octroyer un chèque de 150 euros à chacun de ses clients – environ 150 – dans l'hôtel pendant l'épidémie.
Des clients français d’autres TO, notamment LuxairTours, ont également été victimes de ce virus et ont pour certains décidé de porter plainte.
