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L’Autorité des redevances aéroportuaires tire son premier bilan

 » Problème récurrent en France, les compagnies aériennes veulent baisser les coûts des aéroports qui pour leur part augmentent régulièrement leurs tarifs. Face à cette situation, a été créée l'Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI), il y aun an. Voici son premier bila

Voilà bientôt un an que la nouvelle Autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) a vu le jour. L’occasion pour cette autorité indépendante de présenter ses missions et de tirer un bilan de sa première année d’exercice.

L’ASI à une double mission. Elle reprend la compétence de la Direction générale de l’aviation civile en matière d’homologation des tarifs des redevances des aéroports, et doit "donner un avis conforme au ministre des Transports sur tous les projets de contrats de régulation économique (CRE) avec les exploitants d’aéroports", explique Marianne Leblanc Laugier, sa présidente. Durant l’année, l’ASI a homologué 1,3 milliard d’euros de redevances, dont 1 milliard pour les seuls aéroports de Paris.

ADP et Nice retoqués

Le travail de l'ASI, composée de 5 membres issus de l'administration, est d’autant plus difficile que son champ d’action est limité. Elle n’est compétente que pour certains aéroports, ceux de plus de 5 millions de passagers. Les huit aéroports concernés (Roissy et Orly, Nice, Lyon, Toulouse, Bâle-Mulhouse, Marseille, Bordeaux) représentent 80 % du trafic aérien, soit 150 millions de passagers. L’autorité indépendante n’est pas non plus chargée d’analyser les taxes aéroportuaires qui sont fixé par l’Etat.

En un an, l’ASI a déjà pris des décisions importantes, malgré "des fortes pressions temporelles". Notamment vis-à-vis du groupe ADP,  à qui elle a dans un premier temps refusé de valider la grille des tarifs. "Ils favorisaient les gros porteurs au détriment des plus petits, ce qui au nom de la desserte du territoire", n’était pas possible explique Marianne Leblanc Laugier.

L’ASI a également examiné le projet de contrat de régulation économique de l’aéroport de Nice. Cette fois-ci elle a recommandé d’intégrer certaines boutiques "situées en zone réservée dans le calcul des recettes du périmètre régulé". Un sujet bien connu des compagnies qui les oppose depuis des années avec les aéroports.

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