Fram : un CE sans mauvaise nouvelle
Même si la pression demeure chez le TO, dans un contexte économique difficile, Olivier de Nicola, son directeur général, n’a pas annoncé de mesure radicale lors du comité d’entreprise d’hier.
La réunion du comité d’entreprise de Fram, hier, n’a pas donné lieu à des annonces fracassantes.
Depuis quelques mois, chaque CE de l’entreprise est source d’inquiétudes chez les salariés. Mais "ce que nous avons entendu ne nous a pas choqué dans le sens où il n’y a pas eu de mauvaise surprise", tempère Fabrice Richetin, le secrétaire du CE, qui n’a pas voulu rentrer dans les détails des discussions. "Nous n’avons pas entendu de propos qui nous aient interpelé ou donné des indications significatives sur la future feuille de route d’Olivier de Nicola (le directeur général de Fram, ndlr)", poursuit-il.
Est-ce à dire qu’aucune décision radicale n’a été prise lors du dernier conseil de surveillance de l'entreprise, qui s’est tenu le 15 février ? "Le CE n’est pas informé de tout ce qui se dit en conseil de surveillance, répond Fabrice Richetin. Ce que nous a dit Olivier de Nicola, en tous cas, nous a paru cohérent avec ce que l’on connaît du métier, avec la situation économique du moment et avec la mission qui lui a été confiée, à savoir redresser l’entreprise".
Le climat s’est donc apaisé, après la grève de 4 jours du mois de décembre. "Mais la pression demeure, estime Fabrice Richetin, car l’accord signé en décembre est loin d’être satisfaisant pour la majorité des salariés".
Sollicitée, la direction a refusé de pas faire des commentaires.
