La grève s’enlise à l’aéroport de Francfort
Le syndicat de la sécurité aérienne en Allemagne a prolongé jusqu’à vendredi soir son appel à la grève des contrôleurs et préparateurs au sol de l'aéroport de Francfort. La compagnie Lufthansa, qui y exploite son principal hub, est la première touchée.
Le mouvement social s’enlise à Francfort, troisième aéroport européen.
Le syndicat de la sécurité aérienne en Allemagne, GdF, a prolongé son appel à la grève des contrôleurs et préparateurs au sol de l'aéroport, de mercredi 4h00 GMT jusqu'à vendredi 22h00 GMT.
La grève dure depuis jeudi dernier, et elle cause chaque jour plus d'une centaine d'annulations de vols à Francfort, principalement sur des lignes intérieures, voire européennes. Toutefois le gestionnaire de l'aéroport Fraport a jusqu'à présent assuré chaque jour 70% du trafic en remplaçant les grévistes.
Mardi, 187 vols ont été supprimés sur un total de 1 200, selon Fraport. Parmi eux figuraient 160 vols de Lufthansa, qui avait dû annuler 200 vols lundi et 250 vendredi. La première compagnie allemande Lufthansa, qui a son principal "hub" à Francfort, est la plus touchée par le conflit. Son site Lufthansa.fr liste les vols annulés aujourd’hui, parmi lesquels figurent ceux de Paris programmés à 7h50 et 18h55.
Les négociations entre Fraport et GdF sont bloquées, le syndicat restant pour l'instant inflexible sur ses revendications, jugées exorbitantes par Fraport mais aussi par son comité d'entreprise.
