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Vague d’annulations dans l’hôtellerie et la restauration : les pros appellent à l’aide

Hôteliers et restaurateurs demandent à ce que les aides accordées aux discothèques qui fermeront à partir de vendredi pour quatre semaines, soient étendues au reste du secteur.

« La relance touristique va être mission impossible : on entre dans une nouvelle traversée du désert avec beaucoup d’incertitudes », s’alarme Roland Héguy, président de l’Umih, principal syndicat de l’hôtellerie restauration.

Hôteliers et restaurateurs s’inquiètent en effet de baisses de chiffre d’affaires et d’annulations ces derniers jours pour les fêtes de fin d’année. Selon un sondage effectué par l’Umih auquel 3.261 entreprises adhérentes ont répondu (dont 58% de restaurants et brasseries, 14% de bars ou cafés et 15,7% d’hôtels-restaurants), près d’une sur deux (47%) font état d’une estimation de perte de chiffre d’affaires pour décembre allant de 10 à 30%, et près d’une sur trois (30,5%) de 30 à 50%.

Traiteurs : « la filière KO debout »

« Et pour les traiteurs, la perte du chiffre d’affaire est inouïe, elle atteint 70%. La filière est KO debout », dit à Roland Héguy, qui appelle le gouvernement à « mieux rassurer » et à « appeler à bien contrôler le passe sanitaire et respecter les protocoles sanitaires », faute de quoi « toute la chaîne du tourisme va être ébranlée ».

Du côté des indépendants du secteur, près de 9 professionnels sur 10 déclarent « avoir enregistré des annulations de leurs clients à la suite des mesures sanitaires prises » pour contrer la 5ème vague de l’épidémie de Covid-19, affirme leur organisation patronale, le GNI, évoquant une situation « cauchemardesque ». 

Selon elle, la perte de chiffre d’affaires atteint 50% pour la moitié des établissements, tandis qu’une « vague d’annulations » touche les fêtes de fin d’année, avec « l’interdiction de la danse à compter du 10 décembre », dans les bars et restaurants où cette activité était autorisée.

Dans ce contexte, les mesures de soutien annoncées par le ministère de l’Economie pour les discothèques, »aide à coût fixe à 100%, activité partielle sans reste à charge et exonération des cotisations de Sécurité sociale,  doivent être étendues à l’ensemble des entreprises du secteur et même renforcées », estime le GNI.

Et cela, que les entreprises « soient fermées par décision du gouvernement » comme les discothèques, ou pas, « les mesures sanitaires mises en oeuvre produisant le même effet », dit-il.

Les organisations professionnelles du secteur doivent être reçues la semaine prochaine par le ministre Bruno Le Maire à une date encore indéterminée.

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