Vacances en France : le sud fait mieux que le nord
Quelles sont les premières tendances sur le littoral et à la montagne ? L’observatoire de l’industrie du tourisme de mars 2024, diffusé par l’Alliance France Tourisme et son partenaire MKG, livre de premières tendances.
Eté : le sud en avance
L’observatoire, reposant sur les réservations hôtelières, affiche des tendances contrastées en fonction des régions.
Les perspectives pour les vacances d’été s’annoncent plutôt positives dans le sud de la France. Dans les zones méditerranéennes (occidentale et orientale) et sur l’Atlantique sud, les réservations hôtelières en date du 18 mars 2024 sont en avance par rapport à l’an dernier.
Les campings du sud de l’Hexagone notent eux aussi « une avance », versus un premier trimestre 2023 plutôt mou, nous a récemment confié Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA).
… et le nord en léger retard
En revanche, sur les zones littorales situées dans le nord de la France, MKG observe des réservations hôtelières en « léger retard » par rapport à la même période l’an dernier.
La météo estivale capricieuse dans le nord, en 2023, explique peut-être de telles perspectives.
A la montagne, les premières tendances restent mitigées. Les réservations hôtelières s’avèrent en avance au mois d’août par rapport à 2023, mais « globalement en retrait » en juillet.
JO : les hôteliers font face à des annulations
L’observatoire fait aussi un point sur la période des Jeux olympiques et paralympiques. Le taux de réservation frôle les 70% à Paris sur la quinzaine des JO (26 juillet-11 août). Le taux recule légèrement, en comparaison avec le mois dernier, « suite à des annulations qui continuent de toucher certains hôteliers », déplore MKG. S’agissant des Jeux paralympiques (27 août au 9 septembre), les taux de réservations des hôteliers parisiens s’élèvent à 30%. Un pourcentage en légère progression par rapport au mois dernier.
Dans les autres villes où se déroulent plusieurs épreuves (Marseille et Lille), les taux de réservations atteignent 40%. A Lille, les réservations n’ont quasiment pas progressé en un mois, alors qu’elles baissent un peu à Marseille en glissement annuel.