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TGV : des trains communautaires pour reconquérir les jeunes

Cet été, la SNCF expérimente les "TGV pop", des trains dont le départ est soumis au vote des internautes et de leur communauté. Cette offre cible les jeunes adeptes de l’économie collaborative, synonyme dans l’univers du voyage de petits prix et de départs à l’improviste.

L’économie du partage n’en finit plus d’inspirer les marques les plus établies. Ce mercredi 17 juin, la SNCF a présenté ses premiers "trains communautaires". Baptisée "TGV pop", cette offre digitale permet aux internautes de faire partir des trains grâce au vote et à la mobilisation de leur communauté. Un produit destiné aux jeunes connectés en quête de bons plans de dernière minute. "Nous allons chercher des gens qui ne sont plus dans nos trains aujourd’hui", a résumé Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF, lors d’une conférence de presse.

100 000 places mises en vente

Dès aujourd’hui, plusieurs trains sont proposés sur la plate-forme dédiée TGVpop.com. L’internaute vote alors pour celui dans lequel il a envie de voyager – un Paris-Marseille par exemple – et partage son choix avec sa communauté pour l’inciter à voter et ainsi augmenter ses chances de voir partir le train qui l’intéresse.

Un système de jauge indique l’évolution des votes jour après jour : à un tiers de remplissage, le train part et les ventes sont ouvertes. A J-4 avant le départ, les votants reçoivent un e-mail et peuvent acheter leur billet à 25 ou 35 euros. Au total, 100 000 places sont mises en vente sur plus de 30 destinations, le nord et le sud-ouest au-delà de Bordeaux n’étant pas desservis.

Une réponse au covoiturage et à la libéralisation des autocars

Ce dispositif comporte un risque non négligeable : celui de ne pas voir les intentions de départs exprimées sous forme de vote se transformer en achats. Cependant, une fois la vente ouverte, les non votants peuvent aussi voyager à bord de ces trains spéciaux, l’offre étant disponible sur tous les canaux de vente en ligne.

"Nous sommes en ordre de bataille", a encore déclaré Rachel Picard, évoquant les défis que représentent la digitalisation, l’essor du covoiturage ou encore la libéralisation du marché de l’autocar prévue par la loi Macron. Dans ce contexte, les TGV pop sont une arme de plus dans l’arsenal de la SNCF, aux côtés des iDBUS, IDVroom, et autres Ouigo, pour faire face à cette nouvelle concurrence.

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