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Taaj passe de l’Allegra au Voyager en 15 jours chrono

Grâce à la complicité entre Taaj et Costa, les passagers qui ont embarqué fin mars à bord du Voyager, remplaçant de l’Allegra, n’ont vu aucune différence de qualité. Récit d’un challenge relevé en coulisse.

Décoration florale, lustres et appliques vénitiens, hôtesses apprêtées et grooms vêtus de rouge à l’accueil, paroles de chansons françaises dans des cadres, puzzle et mots croisés géants, Taaj c’est d’abord une ambiance. Les couples de seniors francophones qui embarquent en cette fin mars à Marseille sur le Costa Voyager pour une croisière de neuf jours en Méditerranée ont-ils conscience du challenge relevé par l’affréteur ?

Quand Antoine Adam, Pdg de Taaj, apprend que le Costa Allegra en perdition qu’il doit affréter 15 jours plus tard ne pourra pas être réparé à temps, une course contre la montre s’engage. « Dans cette catégorie de moins de 1 000 passagers, peu d’unités sont adaptées à notre clientèle » souligne-t-il. Costa propose rapidement le Voyager. Problème, il est positionné dans l’Océan indien. L’armateur décide d’annuler toutes les réservations sur ce navire (3 à 4 000 clients) et de mettre le cap sur Marseille à vide et à 25 noeuds !

L’équipe du tour-opérateur commence à préparer le bateau pendant son rapatriement sur Marseille. « Il a fallu reconfigurer le bassin et la scène notamment qui n’étaient pas aux mêmes dimensions » explique Jean-Marc Naillou, directeur général de Taaj. La métamorphose démarre dès l’amarrage au port avec notamment l’installation des infrastructures pour les « Fêtes de la nuit » (17 minutes de show, eau et lumières) et de l’écran gonflable de 110 m², qui marquent la patte de l’affréteur. Une opération globale (120 000E hors amortissements) menée en un jour et demi ! « Costa, avec qui nous effectuons 95 % de nos croisières, a été un partenaire exemplaire qui a su faire face à ses responsabilités ! » se réjouit Antoine Adam. Il a fallu aussi rééditer toutes les brochures et convaincre par téléphone les passagers d’accepter cette modification. « Entre 300 et 400 passagers ont refusé. Le changement de bateau a souvent été un prétexte » précise Jean-Marc Naillou.

Reste la question inévitable des problèmes de sécurité à bord après le naufrage du Concordia de la même compagnie. « Nous avons le même état-major d’année en année. Deux mois avant le départ, le personnel Costa participe à des cours de français et le professeur est aussi présent à bord. De plus, notre staff est formé aux consignes de sécurité (2 x 4 h) pour palier tout éventuel problème. Sans parler de l’excellent ratio de 1 pour 2 pour le personnel par rapport au nombre de passagers » commente Antoine Adam. Lors de la dernière rotation, 98 % des passagers avaient effectué l’exercice d’abandon de navire toujours organisé avant le départ.

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