Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Switch avoue des problèmes de trésorerie

L’Office espagnol du tourisme a dénoncé les dettes du TO en ligne français.

 

Depuis son bureau parisien, l’Office espagnol du tourisme vient de lâcher une petite bombe par le biais d’un communiqué de presse sibyllin : « D’après nos sources, le tour-opérateur Switch a des dettes considérables auprès de plusieurs groupes hôteliers espagnols aux Canaries ». A tel point que des hôtels refuseraient d’accueillir les clients de Partir Pas Cher.
Réponse du berger à la bergère : « Tous les hôteliers des Canaries ont été payés avant l’arrivée des clients, sauf un : le groupe Dunas, avec lequel nous avons un contentieux », assure Jean-Pascal Siméon, PDG de Switch. Il se dit même prêt à déposer plainte contre ce groupe hôtelier. Le week-end dernier, les quelque clients qui devaient dormir dans un complexe Dunas ont été hébergés dans d’autres hôtels, à son initiative, ajoute-t-il. Le groupe espagnol, contacté par nos soins, n’a pas donné suite, mais préparerait actuellement une action en justice à l’encontre du TO français.
Jean-Pascal Siméon reconnaît toutefois que les temps sont durs : « Nous n’avons jamais caché à l’ensemble des hôteliers que nous avions des problèmes de trésorerie. Nous avons avec eux des dettes de l’ordre d’un mois de fonctionnement, ce qui correspond à 4 ou 5M€. » Les établissements des Canaries réclameraient à eux-seuls plus d’1M€ de dette. « Mais c’est un non sujet, poursuit le PDG de Switch. Des tas de TO paient à 30, 60 ou 90 jours ! Le problème, c’est que nous payions à l’avance nos fournisseurs et ils en avaient pris l’habitude ».
Reste que l’Office du tourisme a jeté l’opprobre sur l’entreprise. A l’heure où elle cherche un repreneur, l’information tombe mal…

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique