Smartbox et Weekendesk se séparent
Pierre-Édouard Stérin, fondateur de Smartbox, a développé une pépinière d'entreprises, qu'il sépare en deux pôles : Otium Capital et Smart&Co font désormais bande à part.
L'homme d'affaires Pierre-Édouard Stérin a divisé son portefeuille d'entreprises en deux pôles d'activités : Smart&Co et Smart&Co Ventures, qui a été rebaptisé en novembre dernier Otium Capital. Cette réorganisation aura le mérite de clarifier les positionnements des marques qu'il a créées ou acquises. Avec l'espoir de mieux valoriser toutes ses sociétés, représentant un volume d'affaires d'environ 600 ME en 2011.
Les activités de coffrets-cadeaux sont désormais réunies au sein de Smart&Co. Leur porte-étendard, c'est Smartbox, qui annonce des ventes à hauteur de 400 ME en 2011 (+10 %). L'entreprise, présente dans 20 pays, estime à 60 % sa part de marché actuelle en France (contre 50 % en 2010). Denis Wathier vient d'en prendre les rênes (lire l'encadré). Buyagift, site britannique de bons cadeaux, vient de passer dans son périmètre.
L'autre pôle d'activités créé par Pierre-Édouard Stérin est coiffé par Otium Capital, un fonds d'investissement coiffant 7 entreprises mues par une même stratégie de distribution des loisirs : Lafourchette, Weekendesk, Gault Millau, Camping&Co, Lookingo, Ouffer, Balinea. « C'est un ensemble de start-up indépendantes », souligne Antoine Freysz, DG d'Otium Capital. Pour l'heure, il n'y a pas d'acquisition en vue : « Notre priorité est de soutenir nos participations actuelles, dans lesquelles nous avons déjà investi 25 ME », poursuit Antoine Freysz.
WEEKENDESK NE VEND PLUS DE COFFRETS-CADEAUX
Spécialiste de la France, le site de courts-séjours Weekendesk représente l'une des marques prometteuses d'Otium. « Nous avons réalisé un volume d'affaires de 26 ME, contre 22 ME en 2010 », précise son DG Laurent Salanié. « Nous sommes rentables sur la France », son premier marché.
Le point commun entre les deux pôles d'activités reste Pierre-Édouard Stérin qui est l'actionnaire principal et le président de la holding Topco, laquelle détient 100 % de Smart&Co et 100 % d'Otium. Parti de zéro en 2003, cet homme d'affaires a repris le concept des coffrets-cadeaux pour le développer en France sous la marque Weekendesk, puis Smartbox. « Depuis quatre ans, les coffrets Weekendesk ont été rebaptisés Smartbox, rappelle Laurent Salanié. Depuis, Weekendesk ne vend plus aucun coffret cadeau. Mais il y subsiste toujours un peu d'amalgame dans l'esprit des consommateurs ».
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