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Salaires : Air France et les syndicats trouvent enfin un accord

Après des mois de conflit, la direction de la compagnie et les représentants du personnel – certains, mais pas tous – ont réussi à s’entendre.

Après une année 2018 marquée par les conflits sociaux, la direction d’Air France annonce avoir trouvé un accord avec la plupart des syndicats représentants le personnel. En effet, l’accord proposé par la direction a été signé par les syndicats CFE-CGC/Unac, CFDT, FO/SNPNC, Unsa Aérien et Spaf, a annoncé l’entreprise dans un communiqué. La CGT et le très influent SNPL ne font donc pas partie des signataires…

Mais il en faut plus pour refroidir la direction d’Air France. « Ces organisations représentatives (signataires, NDLR) représentent 76,4% des suffrages exprimés aux dernières élections ». L’accord « est donc valide et pourra être mis en œuvre », se félicite la direction de la compagnie aérienne.

2% d’augmentation salariale

« Les principales mesures de l’accord portent sur une augmentation générale des salaires de 2%, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018, et sur une augmentation générale des salaires de 2% au 1er janvier 2019 », explique la direction. La prochaine NAO (Négociations annuelles obligatoires) aura lieu en octobre 2019 et « s’établira sur la base de l’environnement économique global, de la situation du groupe Air France-KLM et de la performance économique de la compagnie ».

Benjamin Smith, le nouveau patron d’Air France-KLM, qui avait fait de ces négociations une priorité lors de sa prise de fonctions, remercie les organisations professionnelles et les équipes d’Air France pour la « qualité de [leurs] discussions ».

Définir une nouvelle stratégie est désormais la priorité de Benjamin Smith, qui a pour l’instant réussi à sortir le groupe d’une situation sociale épineuse. En quelques mois, le conflit sur les salaires a mené à des grèves coûteuses (335 millions d’euros), et à une crise de gouvernance, provoquant la démission de Jean-Marc Janaillac au printemps.

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