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Ryanair : une low cost contestée, mais consommée

L’année prochaine, Ryanair fêtera ses 40 ans. Symbole de la démocratisation de l’aérien et de l’avènement des low cost en Europe, la compagnie irlandaise entretient un rapport particulier avec ses passagers. Surtout en France. Habituée des polémiques la concernant ou aux provocations de son PDG, les clients français en ont bien souvent une image peu reluisante. Pourtant, la low cost propose des tarifs si intéressants qu’elle rencontre toujours un franc succès dans l’Hexagone. Retour sur l’histoire de cette compagnie qui s’est imposée à la vitesse éclair.

Difficile d’imaginer que l’actuelle plus grande compagnie d’Europe a commencé modestement, avec un petit avion turbopropulsé de 15 places. On est alors en 1984 et Tony Ryan, un entrepreneur irlandais, vient de s’associer au propriétaire du voyagiste Club travel, Liam Lonergan, pour créer une ligne aérienne charter : Waterford – Dublin – Londres (aéroport de Gatwick) avec 1,30 euro de capital et 25 employés. Très rapidement, le modèle économique évolue. En 1986, Ryanair achète deux avions plus grands pour augmenter le nombre de passagers transportés.

Elle fait alors voyager 82 000 passagers. En 1987, 15 liaisons régulières intègrent son réseau. Et 322 000 passagers sont transportés, soit près de 4 fois plus qu’en 1986. La machine est lancée et ne s’arrêtera plus.

Michael O’Leary débarque 

Mais le vrai tournant stratégique intervient dans les années 1990 avec les vols à bas coûts. C’est le moment où Michael O’Leary, alors cadre financier, rejoint Ryanair en tant que directeur général. Et c’est sous sa direction que Ryanair entame sa mue. Elle prend un virage stratégique majeur et adopte le modèle à bas coûts de manière radicale. Elle s’inspire à l’époque des quelque low cost américaines, tout particulièrement southwest airlines. Sous la houlette de son fiévreux patron, Ryanair mène une chasse drastique aux coûts. À tous les niveaux. 

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