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Plan B et système D, à qui profite le nuage

Pour pallier le blocage du trafic aérien, trains, ferries, voitures et autocars ont rapidement pris le relais. Et assuré une logistique de haut vol.

Depuis une semaine, les autres moyens de transport prennent en charge du mieux possible les voyageurs en attente d’une reprise des vols.

RAIL

La SNCF a tenté de coller aux demandes des voyageurs orphelins des airs : 25 000 places supplémentaires vers le Benelux, l’Allemagne et la Suisse, 80 000 sièges de plus vers Londres pour la semaine du 19 avril. En France, des trains ont été ajoutés au départ et à l’arrivée des villes proches des aéroports du sud restés ouverts au plus fort du blocage, comme Bordeaux, Toulouse ou Marseille. Côté tarifs, pas de surenchère annoncée : sur Eurostar, un aller simple coûtait 96 E et un prix symbolique et « solidaire » de 50 E a été instauré pour les voyageurs rapatriés par Air France sur un autre aéroport que celui initialement prévu.

FERRIES

Si les compagnies de ferries n’ont pas renforcé le nombre de leurs rotations, elles ont, en revanche, enregistré de fortes progressions de celui des clients, sans pour autant que leurs navires affichent complets. De vendredi à lundi, la SNCM a comptabilisé 4 200 passagers de plus par rapport aux prévisions de remplissage (1 500 pour l’axe continent-Corse et 2 700 pour l’axe France-Maghreb). Sur la même période, Corsica Ferries a transporté 40 000 clients contre 32 500 du 16 au 19 avril 2009. En pleine tourmente financière, SeaFrance a rouvert exceptionnellement son dispositif d’accueil des piétons qu’elle avait fermé depuis octobre. Pour le seul week-end dernier, ils ont été 6 000 à l’utiliser.

LOCATION DE VOITURES

Pour les loueurs, « la facture sera négative » prévient André Galin, président du CNPA, le syndicat des loueurs de voiture. Si la demande a été forte, elle a surtout été imprévisible et éclatée sur le territoire. « Entre les clients qui prolongent leurs locations, ceux qui rendent leurs véhicules à Prague ou à Lisbonne, les aéroports qui rouvrent mais sans qu’aucun programme de vols n’ait été fixé, on ne sait plus où positionner notre flotte ! » Malgré les suppléments facturés en kilométrage et en location one-way (jusqu’à 700 E), les coûts logistiques très lourds pour repositionner les véhicules assombrissent la hausse du chiffre d’affaires.

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