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On a testé Rulantica, le parc aquatique d’Europa Park

Après deux ans de travaux, le parc aquatique d’Europa Park vient d’ouvrir ses portes au grand public. Avec un univers nordique qui plonge – littéralement – ses visiteurs dans la mythologie scandinave. L’Echo touristique a participé à l’inauguration du site.

« Avec l’ouverture de Rulantica, Europa Park rentre dans une autre dimension » : les mots de Roland Mack, le président du complexe de loisirs allemand, résument les nouvelles ambitions d’Europa Park, lors de l’inauguration de son deuxième parc à thèmes. Cette fois-ci, la famille Mack, fondatrice et propriétaire du site, n’a pas développé de montagne-russes – la spécialité maison – mais une vingtaine d’attractions aquatiques, couvertes par un toit et étalées sous près de 35 000 m², permettant ainsi une ouverture toute l’année. Le tout à Rust, de l’autre côté du Rhin, à 60 kilomètres de Strasbourg.

Dès le hall de l’hôtel Krønasår, par lequel on accède au parc aquatique, Rulantica impose son univers : l’hôtel, installé dans un musée d’histoires naturelles désaffecté, propose une ambiance d’aventure, où les fossiles et les champignons entourent l’impressionnant squelette marin, haut de 27 mètres, qui accueille les visiteurs. Une ambiance vintage que l’on retrouve jusqu’aux vestiaires, d’ordinaire si aseptisés dans les parcs aquatiques. En effet, avec ses lampes à huile, ses vieux appareils photos, ses malles de voyage, et son aspect « vestiaire d’ouvriers », la transition entre l’hôtel Krønasår et Rulantica est quasiment invisible.

© Florian De Paola

9 univers thématiques

La plongée commence quelques mètres plus loin. Avec ses neufs quartiers thématiques, qui font la part belle aux trolls, aux sirènes et aux dragons, Rulantica propose une véritable immersion dans un univers imaginaire crée par la famille Mack, et décliné sous différents supports (romans, merchandising, comédie musicale, …). « Un storytelling au niveau d’Universal et de Disney, qui sont des sources d’inspiration permanente pour nous », assume même Michael Mack, le directeur associé d’Europa Park, sans doute destiné à prendre les commandes de l’entreprise familiale dans l’avenir.

© Florian De Paola

Après avoir passé l’incontournable piscine à vagues, un monde glacé se présente aux visiteurs de Rulantica. Toboggans vertigineux, avec ou sans bouées, traversent les plaques de glace et les forêts de pins. Sur le dos d’un serpent nordique, ou en tentant de lui échapper, les tubes de Rulantica offrent quelques sensations familiales, à partager parfois entre 4 personnes sur la même bouée. Les plus-petits ne sont pas en reste, avec un univers qui leur est totalement dédié (le pays des trolls), ou des toboggans incrustés dans des épaves de galion et de bateaux de pêche, laissant place à toutes les imaginations d’un enfant.

© Europa Park

Les amateurs de sensations fortes se dirigeront vers les deux toboggans les plus spectaculaires de Rulantica, Dugdrob et Vildfal. Après un angoissant compte à rebours, une trappe s’ouvre sous les pieds du visiteur, qui s’élance ainsi dans une chute libre de quelques mètres avant de tourbillonner dans les rapides. Rien qui n’existait pas jusqu’alors dans un parc aquatique, mais deux attractions qui font leur effet. Après ces émotions, une promenade relaxante dans Snorri’s Saga permet de reprendre son souffle, tout en découvrant l’univers sous-marin et coloré de Snorri, la mascotte de Rulantica.

© Florian De Paola

On a aimé :

  • Le choix thématique d’Europa Park. Les parcs aquatiques sont souvent d’inspiration tropicale, et le complexe allemand se démarque en installant un univers nordique créé sur-mesure.
  • L’intégration de Rulantica avec l’hôtel Krønasår. Les deux éléments, bien distincts, sont cependant très proches, et reliés par la même mythologie. L’immersion est d’autant plus forte.

On n’a moins aimé :

  • Pas assez de francophonie : les indications en français manquent légèrement à Rulantica, rendant parfois l’orientation difficile. Mais la plupart des panneaux sont traduits – comme partout à Europa Park – et la moitié du personnel du complexe vient de France.
  • La distance entre les deux parcs : Europa Park et Rulantica sont distants d’un gros kilomètre, mais ne sont pas reliés directement par un joli passage piéton, comme on aurait pu l’imaginer. Des navettes gratuites relient les deux sites toutes les 15 minutes.

En conclusion, avec Rulantica, Europa Park s’offre un atout précieux, à l’heure où les parcs à thèmes bataillent pour s’imposer comme des destinations de court-séjours. Avec ses six hôtels et ses deux campings, le site créé l’offre pour susciter la demande et inciter ses visiteurs à passer 2 ou 3 jours à Europa Park. A terme, un million de visiteurs supplémentaires sont attendus, chaque année, avec l’ouverture de Rulantica. Europa Park attire plus d’un million de Français par an.

A noter : les billets d’entrée pour Rulantica doivent être impérativement réservés en ligne en amont de la visite. La direction a choisi de limiter la fréquentation du site pour préserver l’expérience du visiteur.

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