Olbia Bol d’air sarde
Après un atterrissage souple, l’aéroport d’Olbia – très design – s’offre à nous, tel un vaisseau. Quinze minutes plus tard, nous sommes déjà au volant, cap vers l’extrême nord de la Sardaigne. A droite, la côte défile. Criques, ports, plages, îlots, tout est beau et propre. Pas de bruit. De quoi rendre jaloux n’importe quel vendeur de cartes postales de la concurrente Corse ! A gauche, la même montagne, une mini-Dolomite, aussi sévère qu
Après un atterrissage souple, l’aéroport d’Olbia – très design – s’offre à nous, tel un vaisseau. Quinze minutes plus tard, nous sommes déjà au volant, cap vers l’extrême nord de la Sardaigne. A droite, la côte défile. Criques, ports, plages, îlots, tout est beau et propre. Pas de bruit. De quoi rendre jaloux n’importe quel vendeur de cartes postales de la concurrente Corse ! A gauche, la même montagne, une mini-Dolomite, aussi sévère que la côte est douce, nous accompagne depuis tout à l’heure, rappelant que la voiture avance finalement bien lentement sur cet asphalte pourtant lisse et impeccable. La somme de virages donne le tournis ; quant aux paysages, sublimes, ils font passer le goût de la vitesse. Le souffle chaud du Sud envahit la voiture, il est bientôt l’heure de l’apéritif au pecorino (fromage local) et cannoneau (vin rouge). Il faut bien mettre ses papilles à l’heure locale ! Nos yeux, eux, s’arrêtent sur les kite surfeurs qui, après un long bain d’eau glacée (nous sommes en avril), replient leur attirail. Les premiers kilomètres en Sardaigne sont enchanteurs, et donnent envie de se réveiller un peu plus tôt que prévu le lendemain. Moins escarpée que la Corse, plus balnéaire que la Sicile… On arrêtera là les comparaisons, tant l’île n’a rien à voir avec ses célèbres voisines. A part ce vent chaud bienvenu en ce début de printemps…
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