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Même combat

Voilà le dernier étage de la fusée TUI dans l’Hexagone. Après le rachat de Nouvelles Frontières, aujourd’hui en orbite haute, et le décollage médiatique de TUI France, le groupe allemand s’invite dans le petit monde de la distribution, avec la relance d’Havas Voyages. 70 agences auraient déjà été séduites par cette nouvelle franchise. Difficile de dire si, en prenant les rênes du pôle TUI/NF il y a trois ans, Eric Debry avait déjà

Voilà le dernier étage de la fusée TUI dans l’Hexagone. Après le rachat de Nouvelles Frontières, aujourd’hui en orbite haute, et le décollage médiatique de TUI France, le groupe allemand s’invite dans le petit monde de la distribution, avec la relance d’Havas Voyages. 70 agences auraient déjà été séduites par cette nouvelle franchise.

Difficile de dire si, en prenant les rênes du pôle TUI/NF il y a trois ans, Eric Debry avait déjà dans ses cartons le projet de relancer l’enseigne. Ou si, face aux résultats décevants de TUI France, il a été contraint de s’offrir un réseau de distribution pour pousser les ventes du TO. Toujours est-il qu’avec Havas Voyages, il fait coup double. Il trouve tout d’abord un nouveau débouché pour son voyagiste sans remettre en cause le principe fondamental retenu lors de sa création, à savoir une distribution uniquement via les agences. Idéal pour ne pas froisser ses partenaires distributeurs, en particulier ceux de l’Alliance.T, qui ont fait de TUI France l’un de leurs fournisseurs privilégiés ! Il réussit aussi à chiper au nez et à la barbe de son concurrent Thomas Cook une marque emblématique.

Les méthodes des deux groupes allemands pour investir le marché français furent radicalement opposées : Thomas Cook a d’abord repris un réseau de distribution avant de développer son propre voyagiste, puis une seconde marque (Neckermann) accessible à tous les distributeurs. Pour sa part, TUI a préféré racheter un TO distribué en direct, avant de lancer un second voyagiste, et de s’offrir une franchise pour développer ses ventes. Mais aujourd’hui, le résultat est le même. Présent tant dans la distribution que dans le tour-operating, les deux géants bataillent à armes égales.

Etonnamment, ce sont les agences indépendantes qui seront pour partie l’arbitre de ce combat des chefs, en choisissant pour les unes de revendre les produits Neckermann et, pourquoi pas, de rejoindre la franchise Thomas Cook, pour les autres d’arborer fièrement l’enseigne Havas Voyages et de distribuer les forfaits de TUI. Une manière aussi de rappeler que dans ce puzzle touristique qui se met en place, l’avenir des plus gros est intimement lié à celui des tout petits !

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