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Marche arrière toute !

« Voilà une bonne nouvelle ! Le ministre du Tourisme Léon Bertrand a décidé de faire marche arrière sur le délicat sujet de l’ouverture plus large de la profession aux associations et autres offices de tourisme, les fameux habilités. C’était là LE point clé de la réforme de la loi de 92. Un point qui ne satisfaisait personne, à commencer par le Snav. Officiellement, le texte est repoussé pour cause d’engorgement au Parlement. Un em

Voilà une bonne nouvelle ! Le ministre du Tourisme Léon Bertrand a décidé de faire marche arrière sur le délicat sujet de l’ouverture plus large de la profession aux associations et autres offices de tourisme, les fameux habilités. C’était là LE point clé de la réforme de la loi de 92. Un point qui ne satisfaisait personne, à commencer par le Snav.

Officiellement, le texte est repoussé pour cause d’engorgement au Parlement. Un embouteillage dont a été victime récemment la loi Breton sur la consommation, et qui tombe finalement bien, puisqu’il permet de faire passer à la trappe tous les dossiers mal ficelés ! Car, en réalité, le ministre a fini par comprendre qu’il était difficile d’autoriser n’importe qui (ou presque) à envoyer des touristes au bout du monde au même titre qu’un tour-opérateur, tout en souhaitant parallèlement protéger toujours plus le consommateur. L’affaire Elégance et ses touristes bloqués en Turquie l’été dernier aura au moins permis en coulisses de faire prendre conscience aux pouvoirs publics que la profession, très encadrée, savait prendre ses responsabilités. A l’inverse, qu’adviendrait-il si demain, une association habilitée plantait 500 clients en Egypte, sans disposer des moyens pour les rapatrier ? Bien sûr, il ne s’agit en aucun cas de multiplier les barrières et de décourager les jeunes entrepreneurs à investir dans le tourisme, mais bien d’établir les mêmes règles pour tous.

L’autre texte en projet, cette fois-ci sur l’affrètement, subira-t-il le même sort ? Là encore, la charge de travail du Parlement est évoquée pour justifier son report. Mais dans les faits, il s’agit une fois de plus de trouver un meilleur équilibre entre la protection du consommateur et la nécessité de laisser une certaine souplesse aux TO pour qu’ils puissent continuer à affréter. Faut-il y voir l’intervention du directeur du Tourisme Frédéric Pierret, qui mouille sa chemise depuis quelques mois, ou l’efficacité du lobbying du Snav ? Toujours est-il que la réflexion semble prendre désormais le pas sur la réaction à chaud et la pression populaire, qui ont suivi les événements de l’été dernier. Tant mieux…

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