Les Français conservent l’âme casanière
Les Européens sont plus nombreux à vouloir partir en vacances cet été… à l’exception des Français, selon le dernier baromètre Ipsos/Europ Assistance.
Des vacances, sinon rien ! 66 % des Européens comptent plier bagage cet été, ce qui constitue une hausse de six points par rapport à l’an passé. Les Français s’inscrivent dans cette moyenne (65 %), mais leur velléité à partir en congés reste stationnaire (moins un point comparé à 2006). Les Britanniques (74 %) sont les plus motivés, comme toujours ! Telles sont les conclusions du septième baromètre Ipsos, réalisé pour Europ Assistance du 15 février au 23 mars 2007 auprès d’un échantillon de 3 500 Européens (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens). Soit seulement 500 personnes par pays, d’où la nécessité d’appréhender les résultats avec précaution.
Côté destinations, l’Europe demeure (à 80 %) le choix des Européens. Les têtes d’affiche touristiques perdent toutefois un peu de terrain comme la France (-2 points, à 17 %), l’Italie (-1 point à 18 %) et l’Espagne (-2 points à 16 %). Les Français se montrent particulièrement casaniers, puisque 64 % envisagent toujours de passer leurs vacances dans l’Hexagone (47 % à l’échelle européenne). Leur motivation principale : le repos. Qui a dit que les vacanciers étaient fatigués de lézarder bêtement sur une plage ?
Internet gagne du terrain
Autre enseignement du sondage, s’il en est : le succès d’Internet ne se dément pas ! 39 % des Européens achètent leurs voyages sur la Toile, alors qu’ils n’étaient que 28 % deux ans plus tôt. Formés à l’école des compagnies à bas prix, les Britanniques sont les champions de la réservation en ligne (51 %). Les Français tiennent néanmoins leur rang (41 % en 2007, contre 25 % en 2005). De quoi conforter les réseaux d’agences de voyages mais aussi les fournisseurs dans leur stratégie web.
Le baromètre a enfin jaugé le porte-monnaie des voyageurs. Le budget moyen des Européens recule à 2 145 E (2 235 E en 2006), une baisse attribuée à l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché des vacances. Mais bonne nouvelle, il serait en hausse pour les seuls Français, à 2 006 E (1 884 l’an dernier.
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