Le comparateur Momondo sort du bois

"Le site existe en version française depuis deux ans environ, mais plutôt en bêta", explique Robert Vinet, directeur du comparateur de vols Momondo pour la France. En 2013, il entend multiplier les actions afin de trouver ses marques sur la Toile tricolore, d’où une soirée dite "de lancement" mercredi 13 février, à Paris.

D’origine danoise, Momondo revendique 2,8 millions de visiteurs par mois, principalement en Russie, en Scandinavie et au Royaume-Uni. "En France, nous sommes un nain, admet en toute humilité Robert Vinet. Nous avons enregistré 150.000 visites par mois sur le dernier trimestre. Notre objectif est de multiplier par dix ce trafic pour fin 2014".

Lifestyle et approche communautaire

Quelles sont les points de différenciation par rapport aux autres comparateurs ? "Nous sommes plus dans le lifestyle et dans une approche communautaire que nos concurrents". A ce titre, la rubrique "suggestions" est vouée à se développer.

C’est aussi sur le plan technologique que Momondo veut faire la différence. Il a par exemple un système d'évaluation prix-temps pour le voyageur, reposant sur un algorithme (ci-dessous). Un bon outil d’aide à la décision, qui trouve ses limites avec Ryanair : le temps pour rejoindre Beauvais, depuis son domicile, n’est pas pris en compte. C’est la durée du voyage aéroport-aéroport qui est prise en compte.

Au niveau technologique toujours, Momondo a développé un moteur multi-destinations, suffisamment rare pour être souligné : les internautes peuvent faire du multi-segments.

Le site se concentre sur le vol sec : les rubriques "hôtels" et "location de vacances" sont alimentées par des partenaires.