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La réorganisation d’Air France profitera à l’offre low cost

La compagnie a dévoilé son nouveau projet industriel. Elle prévoit de réduire d'un quart sa flotte court et moyen-courrier, de développer Transavia et de créer une nouvelle structure regroupant Regional, Brit Air et Airlinair.

Le constat fait en 2011 était clair. Avec 500 millions d'euros de pertes sur l'activité court et moyen-courrier, Air France devait nécessairement réduire ses coûts d'exploitation et adapter son offre à la concurrence, notamment des low cost. Le plan de restructuration présenté la semaine dernière lors d'un Comité central d'entreprise, réduction d'un quart de la flotte court et moyen-courrier, création d'un nouveau pôle régional et développement de Transavia, n'est donc pas une surprise. Dans le cadre du plan Transform 2015, Air France s'est engagé à améliorer sa productivité de 20 % et à revenir à l'équilibre sur le court et moyen-courrier. La compagnie a prévu d'augmenter de plus d'une heure par jour le temps d'utilisation de ces appareils. Elle compte également sur la mise en place des nouveaux accords collectifs pour augmenter le temps de travail du personnel naviguant, qui pourrait tendre vers celui adopté pour les bases province. 650 heures contre 530 auparavant pour les hôtesses et stewards et 750 heures contre 560 pour les pilotes. Comme l'explique la compagnie, l'objectif est de retirer 34 appareils sur 145 de sa flotte court et moyen-courrier d'ici 2015, « tout en offrant le même nombre de siège-kilomètre et en conservant la qualité du produit ». Afin d'accompagner cette évolution, le réseau Air France court et moyen-courrier sera partitionnée en trois pôles. La marque Air France conservera les vols qui alimentent le hub de Roissy et les liaisons internationales, ainsi que les lignes utilisées par la clientèle affaires depuis les bases de province de Marseille, Nice et Toulouse. Le deuxième ensemble regroupera les filiales Regional, Brit Air et Airlinair pour les liaisons province-province et province-CDG, hors des bases de Marseille, Toulouse et Nice. Cette nouvelle structure, ouvert à des investisseurs « publics, privés, industriels ou financiers » selon la direction, pourrait être dirigée par Lionel Guérin, actuellement à la tête d'Airlinair et de Transavia, et disposera d'un code différent de celui de la compagnie mère, AF.

Le troisième pôle assurera les liaisons vers des destinations européennes et du bassin méditerranéen. Transavia France, basée à Orly, devrait passer de 8 appareils à 20 ou 22 d'ici 2015-2016 et proposera de nouvelles liaisons depuis les métropoles régionales, hors des bases province. Parmi les autres mesures annoncées par la compagnie, figurent le lancement de lignes à fort potentiel sur le long courrier, des investissements dans de nouvelles cabines en classes Première et Business pour les Boeing 777 et Airbus A380 ou une nouvelle offre en classe Economy « allégée et moins chère », pour les « voyageurs qui privilégient le prix ». Enfin côté distribution, la compagnie poursuivra ses efforts sur la vente en ligne directe pour atteindre un chiffre d'affaires de 3 à 3,5 milliards d'euros d'ici 2015 contre 2 actuellement.

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