L’Argentine, entre Buenos Aires et Patagonie

La Patagonie et ses glaciers, la Pampa et ses gauchos, Buenos Aires et son tango… Il suffit de peu de mots pour donner envie d’Argentine. Pas étonnant, donc, que malgré des prix élevés, en raison des liaisons aériennes intérieures, les Français se laissent séduire davantage chaque année. En 2008, 74 648 d’entre eux ont été recensés à Ezeiza, l’aéroport international de Buenos Aires (80 000 en prenant en compte les arrivées par le Brésil ou le Chili), soit une hausse de fréquentation de 10,6 % par rapport à 2007. L’année 2009 a débuté sur la même tendance, avant que les chiffres ne reculent de 10 % en mars. Amoureux de « ce pays bizarre et confus », Carlos Feeney, le directeur du Bureau argentin du tourisme en France, se réjouit de constater que le nombre de TO programmant la destination a doublé ces dernières années. Inversement des saisons oblige, les départs se concentrent surtout de l’automne au début du printemps. La saison idéale pour découvrir, notamment, la Patagonie, qui bénéficie alors des douceurs de l’été austral. Cette région reste la plus demandée des touristes français et les circuits dédiés combinent souvent Ushuaia et El Calafate, ou invitent à évoluer entre Argentine et Chili. Mais les TO multiplient aussi les itinéraires proposant des sauts de puces dans d’autres zones du pays, en particulier Iguazu, Salta ou la péninsule Valdès. « Ces régions restent encore largement à découvrir, insiste Carlos Feeney. On peut également ajouter la mythique Ruta 40 qui suit la cordillère des Andes, Mendoza et la Route des vins, les stations de ski de Bariloche… ». Seule Buenos Aires est, à coup sûr, incontournable. La trépidante capitale est la porte d’entrée et le pivot aérien du pays.