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Kiev, une belle alternative à Moscou et Saint-Pétersbourg

Jean Grevellec, directeur de l’agence Transphères à Bordeaux (33), a redécouvert l’Ukraine grâce à un voyage d’étude à Kiev avec Inexco.

Ce beau voyage d’étude organisé il y a quelques semaines par Inexco m’a permis de redécouvrir Kiev. J’avais visité la capitale ukrainienne l’an dernier en automne. Le printemps lui donne un tout autre visage. Scintillante dans la lumière crue du jour qui s’accroche aux bulbes dorés des monastères orthodoxes, la ville semble pétiller. Même effervescence dans les rues… On ne s’attend pas à un tel bouillonnement. L’hiver ukrainien est très rude et les premiers rayons de soleil annoncent l’euphorie qui gagne la population. Les rues, places, avenues ne désemplissent pas, jusque tard dans la nuit. Le besoin de sortir, de faire la fête, doit provenir de décennies de frustrations soviétiques !

L’avenue Khreshatyk, la plus imposante de la ville, ne s’éteint jamais. Troubadours et chanteurs de rue content les exploits de redoutables ancêtres cosaques, loin de l’image grise que l’on a souvent du pays. Le spectacle est partout : ici s’improvise un karaoké, là un concert de rock, sur un fond de liturgie grégorienne s’échappant des églises. Elles ne désemplissent jamais et s’y rendre pendant l’office est une belle expérience. Interdite de toute pratique religieuse durant près d’un siècle, la population fait preuve d’une ferveur étonnante. Autres joyaux, les monastères (qui narguent les ensembles architecturaux monumentaux dont certains sont de véritables chefs-d’oeuvre) sont autant de sanctuaires aux trésors anciens.

Des plages de sable sur les bords du Dniepr

Pour autant, Kiev n’est pas une ville-musée ! L’art s’apprécie aussi simplement, sur les icônes devant lesquelles les Kiéviens se prosternent. Ou au musée en plein air de la ville, qui retrace la vie quotidienne en Ukraine au fil des siècles. C’est sans doute l’excursion la plus appréciée des touristes, avec les croisières sur le Dniepr. Inexco, avec son Dniepro Princess, propose une excellente découverte. Le fleuve, parfois dix fois plus large que la Seine, traverse le pays pour finir en Crimée, sur les plages réputées de Yalta ou d’Odessa. Dans la capitale, il prend des allures de mer intérieure. La végétation empiète sur ses rives, et l’on est surpris de découvrir des plages de sable en pleine ville, rendez-vous favori des Kiéviens.

Changement de décor dans le quartier Saint-André, où les peintres négocient leurs toiles sur des airs d’accordéon. Les kiosques empiètent sur les pavés des rues, devenues piétonnes dans ce périmètre qui n’est pas sans rappeler notre Montmartre. On y vend des pysankis, ces oeufs évidés et peints à la main, aux côtés de tee-shirts à l’effigie de Lénine. De ce panorama grandiose, le regard embrasse la ville.

Difficile d’imaginer qu’à 120 km, un réacteur nucléaire explosa voilà presque vingt ans. Au mémorial consacré à Tchernobyl, l’émotion gagne, devant la vérité mise à nu et les témoignages photos ou vidéos. Je me contenterai de proposer cette visite en individuel, pour que ceux qui s’y intéressent ne soient pas frustrés, car c’est très dur. Au final, un court séjour à Kiev, où les infrastructures hôtelières sont de bon niveau est, à mon avis, un excellent produit : à la fois culturel, festif – la gastronomie a tout pour séduire les Français – et actif.

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