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Juillet 2023 : le transport aérien mondial frise son niveau de 2019

À l’échelle mondiale, le trafic aérien se situe désormais à 95,6% du niveau pré-Covid, a annoncé mercredi l’association des compagnies Iata.

Mesuré en passagers-kilomètres payants ou RPK, le trafic total en juillet 2023 a augmenté de 26,2% par rapport à juillet 2022, selon l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Les RPK des vols intérieurs ont dépassé depuis avril leurs niveaux pré-Covid, conséquence notamment de la fin des politiques de restriction des déplacements en Chine. 

Les liaisons internationales demeurent pour leur part en retrait en juillet, sur quatre ans. Même si elles affichent une progression musclée en glissement annuel (+29,6%), elles atteignent 88,7% du niveau de juillet 2019. En revanche, le taux de remplissage des avions, à 85,7%, est le plus haut jamais enregistré par l’Iata sur ces rotations.

2023 retrouve le niveau de 2019

« L’hémisphère Nord est en train de concrétiser les attentes d’une forte demande » de voyages aériens, s’est félicité le directeur général de l’Iata, Willie Walsh, dans un communiqué. Et ce, malgré une forte inflation dans l’aérien, qui se poursuit en août. Et en dépit d’injonctions multiples à moins prendre l’avion, notamment en France de la part de Jean-Marc Jancovici, le président du Shift Project.

Dans le communiqué, Willie Walsh déplore des situations « profondément décevantes » dans le domaine du trafic aérien qui ont provoqué des retards. Et il pointe en particulier une panne géante fin août au Royaume-Uni, imputée notamment au manque de personnel et au « fiasco de l’échec des NATS ».

Les Pays-Bas et le Mexique critiqués

Willie Walsh partage aussi son incompréhension par rapport aux décisions récentes de deux Etats. « Plus inquiétantes encore sont les décisions politiques prises par certains gouvernements – parmi lesquels le Mexique et les Pays-Bas – d’imposer des réductions de capacité dans leurs principales plateformes, ce qui détruira très certainement des emplois et nuira aux économies locales et nationales. Les chiffres continuent de nous dire que les gens veulent et ont besoin d’une connectivité aérienne. »

Selon l’Iata, le transport aérien devrait quasiment retrouver en 2023 le nombre de ses passagers d’avant la crise sanitaire, à 4,35 milliards contre 4,54 en 2019. Les compagnies devraient engranger cette année leurs premiers bénéfices depuis la pandémie, après 183 milliards de pertes cumulées entre 2020 et 2022.

Source Iata

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