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Hôtellerie-restauration : l’Umih contre un « mariage forcé » avec d’autres organisations

Le nouveau patron de l’Umih, Thierry Marx, s’est dit “irrité » face à la récente fusion de trois autres organisations du secteur qui ont appelé à l’union.

La “maison commune” existe déjà et “s’appelle l’Umih”, a fustigé Thierry Marx. Lors de son congrès, qui a eu lieu les 14 et 15 novembre dernier le GNI, qui revendique 12016 entreprises indépendantes de l’hôtellerie-restauration, le SNRPO (chaînes de restauration libre-service, cafétérias, 1116 établissements adhérents) et le SNRTC (restauration thématique et commerciale, 1930 adhérents) ont en effet annoncé fusionner en une nouvelle organisation professionnelle, baptisée le « Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France » (GHR). 

Mardi à Brest, devant 550 professionnels réunis jusqu’à jeudi pour le congrès de l’Umih, qu’il préside depuis le 27 octobre, Thierry Marx a affirmé avoir « découvert » le 14 novembre lors de sa venue au congrès du GNI à Lyon, cette « fusion très discrètement préparée ».

« Quelle drôle de manière de procéder pour reprendre des discussions entre nos organisations patronales », s’est exclamé le chef. « Je suis plutôt quelqu’un de calme et de posé : je ne suis pas en colère, je suis irrité, une limite a été franchie et je refuse qu’on nous traite de cette façon », a-t-il lancé à la tribune.

« Nous pesons lourd »

L’Umih qui revendique 35000 entreprises adhérentes, est « le premier syndicat patronal du secteur », présent « dans tous les départements » avec « deux tiers des entreprises syndiquées du secteur CHR (cafés, hôtels, restaurants) » a poursuivi Thierry Marx, ajoutant : « Nous pesons lourd ».

« L’union de tous les acteurs est un gage de responsabilité et d’efficacité, mais soyons clairs : pas à n’importe quel prix, et surtout pas, je le rappelle gentiment à Monsieur le ministre de l’Économie et des finances, au prix d’un mariage forcé avec qui que ce soit », a-t-il affirmé sous les applaudissements.

Lors d’un message vidéo diffusé au congrès du GNI, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait appelé « d’autres organisations professionnelles à rejoindre le GHR ».

« La maison commune existe déjà, elle a des fondations solides (…) on accueille tout le monde et on s’appelle l’Umih, tout simplement », a conclu Thierry Marx.

Le patronat du secteur s’était déjà déchiré début juillet sur un accord concernant une complémentaire santé qui prévoyait une augmentation significative de la cotisation patronale. Cet accord avait été rejeté par l’Umih et le GNC (Groupement national des chaînes hôtelières) et les signataires, GNI et le SNRTC, avaient alors dénoncé « une remise en cause irresponsable » aux « conséquences gravissimes ».

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