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Hienghène

« Dès la sortie de Pouébo, le 4×4 file vers le Sud en longeant la corniche calédonienne, dont les hautes montagnes tombent à pic dans la mer. Le mont Panié laisse s’échapper d’impressionnantes cascades à Tao puis à Colnett, du nom de la vigie du capitaine Cook qui, le premier, aperçut la Nouvelle-Calédonie en 1774. Après avoir franchi la Ouaïeme par un antique bac, nous atteignons enfin la baie de Hienghène et ses hautes roches noires aux

Dès la sortie de Pouébo, le 4×4 file vers le Sud en longeant la corniche calédonienne, dont les hautes montagnes tombent à pic dans la mer. Le mont Panié laisse s’échapper d’impressionnantes cascades à Tao puis à Colnett, du nom de la vigie du capitaine Cook qui, le premier, aperçut la Nouvelle-Calédonie en 1774. Après avoir franchi la Ouaïeme par un antique bac, nous atteignons enfin la baie de Hienghène et ses hautes roches noires aux formes étonnantes, qui évoquent la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, une poule couveuse et un sphinx. Le village est également célèbre pour abriter la tribu de Jean-Marie Tjibaou, le leader indépendantiste assassiné en 1989. La Nouvelle-Calédonie compte 341 tribus, précise notre guide, qui nous conduit au coeur d’une vallée encaissée, à la découverte de la tribu de Tendo. Monique, vêtue de la traditionnelle robe mission très colorée, nous accueille après avoir accepté le paréo et le tabac que nous lui avons offerts selon la coutume. Le bounia au poulet (un genre de blanquette), l’une des variantes du plus traditionnel des plats calédoniens est l’occasion de parler de sa vie et de celle de sa communauté. Fière, elle nous montre son petit marché en construction, devant sa maison. Ces étals de bambous qui proposent fruits, légumes, plantes et coquillages jalonnent les routes de l’île dès que l’on quitte Nouméa. Il y a rarement quelqu’un derrière : on se sert et on dépose l’argent dans une petite boîte. En reprenant la route vers le Sud, d’autres villages s’offrent aux visiteurs. Certains ont conservé leurs églises érigées à l’époque coloniale par quelques missionnaires. Devant l’îlot Tibarama, une femme pêche, de l’eau jusqu’aux mollets. Elle scrute les flots à la recherche d’un banc de poissons sur lequel elle jettera, d’un geste mille fois répété, son filet. Ici, le temps semble s’être arrêté.

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