Faire le point avec un bilan de compétence

Qui ne s’est pas interrogé un jour sur la suite à donner à sa carrière ? Quelle que soit sa motivation (évolution de poste, réorientation, validation d’un projet de création…), un bilan de compétence peut apporter une aide précieuse. Le premier pas logique est d’en informer son employeur, mais rien ne vous y oblige. Il faut surtout prendre contact avec le centre habilité à réaliser le bilan (on en trouve une liste très complète sur Iciformation.fr et sur Fongecif.com). Un premier rendez-vous permettra de vérifier votre éligibilité. Elle ne pose pas de problème pour la plupart des salariés, mais ce point est à vérifier dans d’autres situations (CDD, intérim, demandeur d’emploi…).

Le bilan est payant, à des tarifs assez variables selon les régions. S’il n’est pas pris en charge par l’employeur, il pourra être financé dans le cadre d’un DIF (droit individuel à la formation) par exemple. Lorsque la convention est signée, le bilan peut débuter. Il sera réalisé sur le temps de travail (avec autorisation) ou en dehors. Son déroulement concret varie selon les organismes, mais il faut en général prévoir environ 24 h d’entretiens et de tests, réparties en plusieurs sessions, souvent étalées sur plusieurs semaines. Il s’articule en trois temps, avec une définition des objectifs et des motivations, puis une exploration des capacités et des savoirs, avant une synthèse des éléments recueillis. Au-delà de l’administratif, le bilan est surtout une expérience humaine : « C’est une introspection, une prise de conscience, explique Béatrice Duverneuil, responsable formation et qualité chez AS Voyages. Le bilan permet de prendre du recul pour définir ses savoirs et ses aspirations. Il aide à se poser des questions qu’on ne se pose pas. Il permet d’être l’acteur de son projet. »