Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Et moi qui pensais tout connaître de la Martinique !

Catherine de Laprade possède deux agences Voyages Affaires Tourisme, à Paris et en Guadeloupe. Elle a redécouvert la Martinique lors de la convention du Snav Ile-de-France.

Je suis Guadeloupéenne de souche et la Convention du Snav Ile-de-France en mai m’a donné l’occasion de retourner en Martinique, l’île voisine, où j’étais déjà allée six ou sept fois. J’avais visité La Batelière, qui est aujourd’hui un Framissima, il y a une quinzaine d’années. Cet hôtel a changé plusieurs fois d’enseigne avant d’être repris par Fram. Conçu à l’origine comme un hôtel d’affaires, il a été transformé en hôtel de loisirs. Sa dernière rénovation date de 1999. Il me paraît avoir bien vieilli. Les chambres sont correctes et décorées avec goût, et le service, rapide, attentionné et convivial, correspond aux normes d’un quatre étoiles local.

Un des grands avantages de La Batelière est sa position géographique, au centre de l’île. Un plus par rapport aux hôtels balnéaires plus excentrés, au Sud. C’est idéal, notamment pour les touristes voulant pratiquer des randonnées et des excursions dans les forêts du Nord.

Toutefois, il faut prévenir les clients. Située dans la périphérie urbaine de Fort-de-France, à Schoelcher, La Batelière est un peu à l’écart des centres d’intérêt de la capitale martiniquaise. Un inconvénient compensé par la très bonne animation et les activités sportives et nautiques. Il faut toutefois éviter de recommander l’hôtel à des jeunes cherchant une animation nocturne. Et aux purs adeptes du soleil et du bronzing. Car sa plage est trop petite, pour une capacité qui approche les 200 chambres.

Une situation idéale pour le tourisme d’affaires

La proximité de Fort-de-France est en revanche un réel avantage pour la clientèle d’affaires, qui préfère cet hôtel aux établissements du Sud. La tenue de la convention du Snav Ile-de-France m’a confirmé que le Framissima s’adapte très bien à ce type de tourisme. Il est équipé de belles salles de conférences et d’espaces qui nous ont permis des réceptions et des soirées festives, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Ce voyage a été aussi pour moi l’occasion de redécouvrir la Martinique que je connaissais par des visites en famille ou avec des amis. Le rallye routier que nous avons effectué était passionnant. C’est un moyen habile de créer des liens et une animation entre participants, en établissant des contacts avec les habitants. J’ai ainsi appris énormément de choses sur cette île que je croyais pourtant bien con- naître, par exemple que l’ancien nom de Schoelcher était Case-Navire, ou que les Anglais avaient réussi à s’installer au xixe siècle sur l’îlot minuscule qu’est le Rocher du Diamant.

Nos îles sont tout à fait adaptées à ce type de produits découverte, aux autotours et aux randonnées. Les TO devraient en proposer plus souvent. Le rallye s’est terminé dans cet endroit fantastique qu’est l’Habitation Céron, une ancienne sucrerie du xviie siècle, isolée dans un splendide jardin au nord de l’île. Un lieu magique avec sa manufacture de sucre et de manioc, sa rue Case-Nègres, qui reflète tout le potentiel de la Martinique.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%%%HORSTEXTE:5%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique