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Emirates sauve l’Airbus A380

En 2017, Airbus n’avait enregistré aucune nouvelle commande de son gros porteur long-courrier, l’A380. Longtemps réticente à toute nouvelle commande, Emirates a finalement commandé 36 nouveaux appareils pour permettre au programme de survivre encore 10 ans.

« Très honnêtement, si nous n’arrivons pas à un accord avec Emirates, il n’y aura pas d’autre choix que d’arrêter » les Airbus A380, avait déclaré lundi 15 janvier le directeur commercial sortant, John Leahy, lors de la présentation du bilan commercial 2017 du groupe.

Oui mais voilà, la commande de 36 A380 annoncée jeudi dernier par Emirates donne à Airbus « une visibilité pour au moins les dix  ans à venir », s’est félicité Tom Enders, le PDG du groupe, dans une interview au Journal du Dimanche.

Avec cette commande estimée à 16 milliards de dollars, Tom Enders voit « un signe de confiance de la part d’une compagnie qui a bâti sa stratégie de croissance autour de cet avion ».

British Airways entre dans le bal

Emirates, de loin la principale cliente du Super Jumbo, porte ainsi ses commandes d’A380 à 178 appareils, dont une centaine a déjà été livrée.

Airbus espère qu’en pérennisant ainsi le programme pour les dix années à venir, voire au-delà, des prospects de l’A380 vont se décider, en particulier en Chine.

Pour l’heure, Airbus est en négociations avec British Airways (groupe IAG) en vue d’une éventuelle commande d’A380, a rapporté vendredi l’agence Bloomberg qui cite des sources proches du dossier.

British Airways, qui exploite déjà douze A380, avait déclaré envisager d’acquérir six ou sept autres A380 de seconde main. Selon les sources citées par Bloomberg, la compagnie souhaite plutôt acheter de nouveaux appareils.

Booster le Beluga, stopper l’A400M

Interrogé sur ses priorités jusqu’à son départ annoncé du groupe, en 2019, le PDG d’Airbus a indiqué que 2018 verrait la poursuite de « la montée en cadence de l’A320 et de l’A350, sans oublier le Beluga, qui est un symbole des efforts industriels qui sont devant nous ».

« Et nous continuons à mener des négociations avec les gouvernements pour mettre un terme à l’hémorragie que représente le programme A400M », a ajouté Tom Enders.

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