Devoirs de vacances
« Entre voyage et lecture de plage, l’été est l’occasion rêvée de prendre du recul sur l’actualité. Et de rappeler quelques vérités. Devoirs de vacances…Vécu dans un hôtel-club en Turquie : des Allemands debout à 6 heures du matin pour « réserver » un transat au bord de la piscine… des Belges ivres du matin au soir, au prétexte que la bière est incluse dans le prix du forfait. Décidément, l’Europe du tourisme n’est pas pour demai
Entre voyage et lecture de plage, l’été est l’occasion rêvée de prendre du recul sur l’actualité. Et de rappeler quelques vérités. Devoirs de vacances…
Vécu dans un hôtel-club en Turquie : des Allemands debout à 6 heures du matin pour réserver un transat au bord de la piscine… des Belges ivres du matin au soir, au prétexte que la bière est incluse dans le prix du forfait. Décidément, l’Europe du tourisme n’est pas pour demain et les clubs francophones ont encore de beaux jours devant eux !
Vu en Camargue, des restaurants proposant des repas de qualité à 15 E, des commerçants souriants. Contrairement aux idées reçues, la France n’est pas toujours chère et désagréable… A l’inverse, à Paris (qui a fait le plein cet été), on prend encore trop souvent le touriste pour un pigeon. Vu, à la fête des Tuileries : 7 E pour faire un tour de grande roue. A ce prix-là, Disneyland Paris est bon marché !
Lue dans un quotidien, une enquête bâclée sur les parcs d’attractions, affirmant que Disneyland n’a plus la cote. Pour preuve : fin juillet, on pouvait encore trouver des chambres d’hôtels en août, alors que c’était impossible il y a quelques années, avance le journal. Oubliant de préciser que, depuis, le parc a ouvert plus de 2 000 chambres. Ou quand la volonté de dénigrer l’emporte !
Vus des reportages en boucle après la série de crashs aériens, mettant en cause la fiabilité des charters avant même de connaître les conclusions des enquêtes et créant une véritable psychose. Résultat : des clients refusant d’embarquer au motif que le pilote est trop jeune ou que l’avion est mal entretenu (alors qu’ils n’ont jamais soulevé le capot de leur propre voiture ) ! Entendus enfin, des hommes politiques réclamant la création d’une liste noire des compagnies douteuses. Pourquoi pas, mais sur quels critères ? Les transporteurs rappelés à l’ordre par l’aviation civile ou le nombre de crashs par compagnie ? A ce petit jeu, Air France et ses trois accidents majeurs depuis 1990 (Mont Sainte-Odile, Concorde et Toronto cet été) fait figure de mauvais élève, quand Onur Air, pourtant interdite de vol au printemps, ne déplore aucun crash depuis sa création en 1992. Comme quoi les raccourcis sont toujours dangereux !
