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Chypre : la desserte aérienne rapproche (enfin) la France de l’île

Chypre mise sur le marché touristique français, avec le fort soutien de TO comme Salaün Holidays. L’amélioration de la desserte aérienne est un atout.

« Il y a trois ans on s’est demandé quels étaient les marchés touristiques prioritaires. Et la France est sortie en position de numéro un », attaque d’entrée Sávvas Perdíos, le ministre délégué au Tourisme de Chypre, devant des journalistes invités récemment par la groupe Salaün Holidays.

Chypre veut se faire connaître des touristes français
Au centre, Sávvas Perdíos, le ministre du tourisme chypriote explique qu’à A Chypre le tourisme représente 13% du PIB. Crédit : Clément Peltier.

L’île située aux confins de la méditerranée ne bénéficie pas encore d’une très grande notoriété sur le marché français. De plus, la destination est souvent confondue ou assimilée à Malte alors qu’elle est complètement différente.

Située à 4h30 de Paris, la destination Chypre, orpheline depuis la faillite de Cyprus Airways, a notamment pêché au niveau de l’aérien ces dernières années. « Quand il n’y a pas de lignes directes entre la France et Chypre, on ne peut pas rivaliser avec les autres destinations », s’agace Christophe Chaillou, le patron de Creative Tours, LE réceptif de référence pour les Français sur Chypre.

 

TUS Airways, espoir des TO

Heureusement, la connexion aérienne vers l’île qui s’enorgueillit d’avoir les eaux les plus claires d’Europe s’améliore. Depuis l’année dernière, plusieurs low cost ont relancé leurs vols. Depuis Paris Beauvais pour Ryanair et Wizzair. A Orly pour Transavia. EasyJet est intéressée par des vols depuis Nantes et Lyon. Enfin, depuis peu, une nouvelle compagnie est venue apporter un grand bol d’air à la destination : TUS Airways. Détenue par un homme d’affaires américain et un businessman israélien, elle a vocation à devenir LA compagnie régulière de Chypre.

Elle vole depuis Paris CDG et Toulouse vers Larnaca et Paphos. Et si elle n’avait pas subi des retards dans la livraison de son 5e appareil, elle aurait ouvert cette année Lyon et Strasbourg. « Grâce à TUS Airways, on pourrait enfin avoir les liaisons directes et les sièges qui nous manquent depuis de nombreux mois maintenant », souffle Florence Séguin, responsable de production chez Salaün Holidays, qui propose cette année deux circuits sur l’île. Notamment un exclusif lors des festivités de Noël. Pour rappel, en 2009, Salaün Holidays faisait partir plus de 2000 touristes français vers l’île. 

Chypre présente un nouveau visage

Le déficit aérien étant partiellement comblé, le ministère du tourisme chypriote a également décidé d’entamer sa mue avec un plan de réorientation du tourisme adopté en 2020. Une planification touristique qui anticipe jusqu’à 2030. « Le tourisme change, nous explique le ministre Sávvas Perdíos. Les désirs des clients évoluent. On voulait faire des essais, pénétrer de nouveaux marchés. Montrer au monde entier que l’on pense le tourisme de manière différente. En premier lieu, on pense aux touristes de Chypre. Les bénéfices du tourisme ne doivent pas rester sur nos côtes. La mer, la fraîcheur, c’est bien, mais il n’y a pas que ça à Chypre. »

La destination a donc adopté 12 labels destinés à dessiner les futurs contours du tourisme chypriote, à mettre en avant ses forces et ses efforts sur le tourisme durable. « Chypre est une destination sûre, sans aucune délinquance, et où il fait beau toute l’année. Je conseille d’ailleurs souvent au client de venir à la Toussaint. Il fait encore 25 degrés et la mer est à 23 ou 24 degrés », abonde Christophe Chaillou.

L’Office du tourisme en France, fermé durant le Covid, devrait rouvrir d’ici peu, sans doute à Strasbourg. Surprenant mais l’île s’est engagée dans une collaboration spéciale avec l’Alsace, notamment grâce à une étude commune sur les vignes, très importante à Chypre. « Un huitième de notre budget marketing, soit un million d’euros, est désormais destiné à la France », indique le ministre chypriote. Ce qui devrait permettre un retour massif des Français dans les prochaines années.

En 2019, l’île avait accueilli 40 000 touristes hexagonaux (sur 4 millions de visiteurs). Cette année, le ministre en vise 70 000. Et en 2030, 300 000. De leur côté, les Chypriotes aiment la France, qui est le troisième marché derrière l’Italie et la Grèce.

Enfin, concernant « la partie occupée de l’île » (au nord), le ministre du tourisme rappelle que « le niveau de service et de sécurité n’est pas du tout le même qu’à Chypre. Elle n’est pas reconnue par l’ONU, les assurances françaises n’y sont pas valides. Et s’il y a un souci dans cette zone, l’Ambassade de France ne peut intervenir. Pour terminer l’aéroport d’Ercan n’est pas reconnu par l’OACI. Il faut donc faire attention aux ventes frauduleuses. »

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1 commentaire
  1. Client Toulousain de Tus dit

    Très bel article mais le « bol d’air » apporté par Tus n’est que de la poudre aux yeux. 2 jours après la publication de votre article nos vos de Toulouse vers Larnaca on été annulés par la compagnie qui ne relie plus les destinations. Nous aurions mieux fait de choisir un billet avec des correspondances mais sur une compagnie serieuse.

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