Cernée par les eaux
« Des rizières à perte de vue. En cette fin d’hivernage – la saison des pluies dure de juin à octobre – les eaux qui encerclent Mopti sont recouvertes d’un tapis vert émeraude qui rappelle les paysages d’Asie. Surnommée la « Venise du Mali », la ville se situe au confluent des fleuves Niger et Bani. Le convoi des 4×4 s’enfonce à travers les rues encombrées et jonchées de déchets qui mènent au port, son coeur vivant. Il y a là un ball
Des rizières à perte de vue. En cette fin d’hivernage – la saison des pluies dure de juin à octobre – les eaux qui encerclent Mopti sont recouvertes d’un tapis vert émeraude qui rappelle les paysages d’Asie. Surnommée la Venise du Mali, la ville se situe au confluent des fleuves Niger et Bani. Le convoi des 4×4 s’enfonce à travers les rues encombrées et jonchées de déchets qui mènent au port, son coeur vivant. Il y a là un ballet incessant de vendeurs ambulants, d’animaux, de marchandises que l’on charge et l’on décharge, à deux pas des ateliers de réparation de pinasse, noirs de cambouis… Pour les touristes, Mopti, qui possède un minuscule aéroport, est surtout devenue un point de départ des excursions vers Djenné, en pays dogon ou sur le fleuve Niger. En quelques encablures, perchés sur le toit tanguant d’une pinasse – la version XXL de la pirogue -, on atteint par exemple un chapelet d’îlots microscopiques, où une poignée de familles de l’ethnie Bozo ont élu domicile. Des pêcheurs nomades surnommés au Mali les maîtres du fleuve…
À voir, à faire
La Balaguère a conçu un circuit familial original de 8 jours (dont 3,5 de balade), baptisé Fées du fleuve et crocodiles, dans les environs de Mopti, entre fleuve Niger et pays dogon.