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Air France-KLM : un bénéfice net qui recule en 2019, 250 millions de pertes avec le coronavirus

Ce matin, Air France-KLM a publié ses résultats 2019 marqués par la baisse des bénéfices de 31%. Le coronavirus va impacter l’activité en 2020.

Malgré de bons chiffres de trafic, avec une hausse de 2,7% et 104,2 millions de passagers transportés, et un chiffre d’affaires en hausse de 3,7% à 27,2 milliards d’euros, le groupe Air France-KLM a de nouveau clôturé une année sans rentabilité. Le résultat d’exploitation est en baisse de 18,8% en 2019, soit 1,14 milliard d’euros. Et le bénéfice net est en recul de 30% sur un an, à 290 millions d’euros

L’année a été plombée par les difficultés du fret aérien et la hausse de la facture de carburant. Cette année, la couverture de carburant (anticipation de l’achat de kérosène) a été bien moins bonne que l’année passée. Elle a permis un gain de 50 millions d’euros, contre 650 millions l’année précédente.

Le coronavirus impacte déjà le début d’année

Air France-KLM s’attend, pour l’année 2020, à une baisse de sa facture de carburant de 300 millions d’euros. Et ce, à cause des effets du coronavirus sur le trafic aérien, qui impactera négativement les résultats du groupe franco-néerlandais. Le groupe estime entre 150 et 200 millions d’euros le manque à gagner dû à la suspension des vols vers la Chine de février à avril en raison de la propagation du Covid-19.

« Avec l’hypothèse d’une reprise progressive des opérations à partir d’avril, l’impact estimé du Covid-19 sur le résultat d’exploitation est de -150 à -200 millions d’euros entre février et avril », a détaillé le groupe dans un communiqué. Il a indiqué avoir relevé des « coefficients de réservation long-courrier en baisse entre février et mai » qui aboutiront à un repli des recettes unitaires au premier trimestre. Pour autant, l’épidémie ne remet pas en cause le plan stratégique du directeur général d’Air France-KLM Ben Smith dont l’objectif est d’atteindre une « marge opérationnelle moyen terme de 7-8 % » (contre 5 % en 2018).

Enfin, Ben Smith a déclaré que le groupe n’a pas l’intention d’investir dans Alitalia. Des rumeurs prêtent au groupe franco-néerlandais un intérêt pour le transporteur transalpin en grande difficulté depuis des années.

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