Aéroports de Paris prévoit de faire 80% du trafic de 2019
Les aéroports parisiens ont été très fréquentés pendant les neuf premiers mois de l’année. ADP prévoit un taux de reprise du trafic d’environ 80% par rapport à 2019, l’année de référence.
La publication des résultats trimestriels d’ADP confirme que le groupe a eu raison de revoir ses objectifs à la hausse, au début de l’été. Sur les neuf premiers mois de l’année, ADP a enregistré un chiffre d’affaires de 3,384 milliards d’euros, soit une hausse de 81,1% par rapport à la même période en 2021. « Il est tiré par la reprise du trafic passagers, en particulier à Paris et dans les aéroports de TAV Airports, où il atteint respectivement 77,2 % et 78,9 % du trafic des neuf premiers mois 2019 », chiffre Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP.
Dans le détail, à Paris Aéroport, le niveau de trafic passagers est en hausse de +142,6% par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2021, à 63,8 millions de passagers, soit 77,2% du niveau du trafic groupe sur la même période en 2019. Par ailleurs, les mouvements d’avions à Paris Aéroport progressent de +80,3% par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2021. Mais la reprise du trafic n’est pas observée que sur les plateformes parisiennes d’ADP.
Russes et Ukrainiens remplacés par Allemands et Britanniques en Turquie
En effet, sur la période, le trafic des aéroports turcs de TAV Airports était en hausse de +44,4% par rapport à 2021, représentant 78,9 % du niveau de trafic de la même période en 2019. Et malgré l’importante baisse des marchés russes (-51% par rapport à 2019) et ukrainiens (-97,6%), clientèles stratégiques en Turquie, la reprise dans les aéroports trucs de TAV Aiports est « soutenue par d’autres liaisons », notamment le trafic avec le Royaume-Uni (+143,7% vs 2019) et l’Allemagne (+109,7%), qui totalisent 10,2 millions de passagers.
A la lecture de ces chiffres, le groupe aéroportuaire « prévoit un taux de reprise du trafic par rapport à 2019 situé dans le haut des fourchettes cibles réhaussées en juillet dernier : entre 77 % et 83 % pour le Groupe et entre 78 % et 82 % pour Paris Aéroport ». Soit, en moyenne, 80% du trafic constaté en 2019, dernière année de référence avant l’irruption de la pandémie.
Les prévisions sont aussi optimistes concernant « la marge d’EBITDA », attendue « dans le haut de la fourchette cible », également revue à la hausse cet été, soit « au-dessus des 34,5% du chiffres d’affaires en 2022 ».
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