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A la caisse !

« C’est parti pour le grand rush ! Manor, Afat Voyages, Tourcom et Selectour… d’ici un mois, les quatre réseaux volontaires (représentant 2 000 points de vente) auront organisé leur traditionnel congrès. Faut-il y voir une réponse à des temps difficiles ? Cette année, les destinations retenues (de Vienne à Disneyland Paris) sont moins « exotiques » que par le passé. La participation en souffrira-t-elle ? Il sera intéressant, mi-décembre,

C’est parti pour le grand rush ! Manor, Afat Voyages, Tourcom et Selectour… d’ici un mois, les quatre réseaux volontaires (représentant 2 000 points de vente) auront organisé leur traditionnel congrès. Faut-il y voir une réponse à des temps difficiles ? Cette année, les destinations retenues (de Vienne à Disneyland Paris) sont moins exotiques que par le passé. La participation en souffrira-t-elle ? Il sera intéressant, mi-décembre, de faire un bilan. Histoire de s’assurer que c’est bien la vie de leur entreprise (et non le voyage), qui constitue la première motivation des congressistes !

Ces grandes messes, si elles ont le mérite de faire le point sur les problèmes actuels de la profession, sont aussi l’occasion pour les réseaux de resserrer les rangs. Manor, qui accueille cette année le Cediv, pourra-t-il rebondir après avoir abandonné son postulat d’origine, qui voulait qu’il ne regroupe que de gros distributeurs ? Jean-Pierre Mas, chahuté l’an dernier, saura-t-il convaincre qu’Afat Voyages est toujours sur la bonne voie, alors qu’il a vu quelques-uns de ses adhérents filer à la concurrence ? Et chez Selectour, les enjeux de pouvoir (mis en sommeil depuis le départ de Philippe Demonchy) risquent d’occulter à nouveau les débats alors que le président actuel, Gérard Letailleur, doit passer le témoin au printemps. Seul Tourcom semble plus serein. On le voit, les enjeux sont importants !

Du coup, pour éviter d’être trop chahutés, les patrons de réseaux pourraient être tentés de détourner l’attention de leurs adhérents en utilisant une méthode qui a déjà fait ses preuves : s’en prendre à leurs fournisseurs. Jadis conspués pour de ridicules détails (comme l’inscription sur les brochures de leur adresse Internet !), ils ont cette année de quoi se faire sévèrement sermonner avec un sujet dans l’air du temps : la vente directe. Les TO et autres loueurs de voitures savent que ce pugilat fait partie du jeu habituel. Reste que largement mis à contribution lors de ces congrès qu’ils financent en partie (avec une participation qui leur coûte de trois à dix fois plus cher qu’un adhérent, et des sollicitations pour parrainer ici un déjeuner, là une pause café), certains commencent à trouver l’addition bien lourde.

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