6% des OT français ont adopté la nouvelle classification
Un récent rapport d’information du Sénat indique qu’une part très faible des 2800 offices de tourisme français est passée au nouveau classement, institué par la loi Novelli de 2009.
Le sujet a peut-être alimenté quelques conversations lors du dernier congrès national des offices de tourisme, qui s’est achevé samedi dernier à Clermont-Ferrand. D’après un rapport d’information du Sénat, publié le 8 octobre, le nouveau classement des OT français a bien du mal à s’imposer.
Au 31 mars 2013, indique le rapport, environ 150 offices de tourisme seulement avaient adopté cette nouvelle classification instaurée par la loi Novelli de 2009, soit à peine 6% des 2800 structures existant dans le pays.
Pour rappel, cette nouvelle classification, entrée en vigueur fin juin 2011, est destinée à rehausser le niveau de service fourni par les OT. Elle impose aux offices une batterie d'obligations, en matière d'informations au public, de multilinguisme, de présence sur Internet, etc. Elle remplace l’ancien classement en étoiles (de 1 à 4) par un classement en trois catégories, la première d’entre elles étant la plus exigeante.
Obligatoire au 1er janvier 2014 pour les "stations classées"
Comme par le passé, cependant, l’adoption de la nouvelle classification repose sur le volontariat, sauf pour les communes porteuses du label "Station classée", qui ont l’obligation de disposer d’un office de catégorie 1 à partir du 1er janvier 2014.
D’après les chiffres du rapport sénatorial, sur les 150 offices qui avaient adopté le nouveau classement au 31 mars dernier, 25% avaient obtenu la catégorie 1, 40% la catégorie 2 et 35% la catégorie 3.
Par ailleurs, sur le total des 2800 offices existants, 26% disposaient il y a six mois d’un classement en étoiles encore valide, 42% avaient vu leur classement en étoiles arrivé à expiration, et 26% des structures n’étaient pas classées.
