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5 Architecture

Le roman à livre ouvert

Même cachées dans les replis des combes, les églises romanes auvergnates trônent au panthéon de l’architecture mondiale. Du monde entier, on vient admirer les cinq majeures du Puy-de-Dôme : Notre-Dame-du-Port, à Clermont-Ferrand ; Saint-Austremoine, à Issoire ; Notre-Dame-des-Fers, à Orcival ; Notre-Dame-du-Mont-Cornadore à Saint-Nectaire ; Saint-Saturnin dans la ville éponyme. Ces écrins d’art religieux ont été rénovés par les pouvoirs publics locaux et européens : chapelles rayonnantes reluisantes, toitures d’origine respectées, pierres multicolores aux noms savants fraîchement scellées de chaux, peintures intérieures retrouvées, parfois avec surprise. Autrefois infligées de cécité et coupables d’austérité, elles semblaient disqualifiées par les flèches gothiques inondées de lumière divine. Aujourd’hui, les amateurs de plus en plus nombreux retrouvent en Auvergne le goût de l’harmonie sobre de l’art roman. Ils se laissent emporter par la fluidité des formes monumentales et par l’ingénieux éclairage des scènes illustrées sur chapiteaux. Ces églises parlent aux hommes, parfois avec drôlerie. Elles racontent une histoire universelle, qu’il faut aller chercher en contrebas d’une ruelle médiévale, comme à Clermont-Ferrand, au détour d’un vallon tortueux, comme à Orcival, ou au sommet d’un promontoire acéré, comme à Saint-Nectaire. Un sentiment, sinon de pénitence, au moins de modestie.

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