Engager son entreprise dans une action de solidarité
Aider une fondation, créer son association, devenir mécène… Il y a mille façons pour les entreprises du tourisme, quelle que soit leur taille, de soutenir une cause.
«Engagez-vous ! », qu’ils disaient. En période de crise, le mot d’ordre mobilise-t-il encore ? Le contexte économique a sans doute refroidi quelques ardeurs. Mais soutenir une cause ne rime pas forcément avec « dépenser des fortunes ». Une formule peu coûteuse consiste par exemple à apporter son aide comme simple prestataire. « Nous soutenons Mécènes du sud, une association qui promeut la création artistique dans la région de Marseille, en accueillant des artistes dans nos murs ou en prêtant notre établissement pour des réunions », explique ainsi Éric Lelouch, DG de l’hôtel Pullman Marseille Palm Beach.
Nombre d’entreprises qui s’engagent choisissent cependant de mettre la main à la poche. C’est le cas de groupes de taille importante, comme le Club Med, Voyageurs du Monde, Vacances Transat ou AS Voyages, qui ont tous créé en interne leur propre association et/ou fondation. Le mode de collecte des fonds varie en fonction de la forme juridique de la structure, selon qu’elle reçoit des dons des salariés ou des clients. Mais dans tous les cas, l’entreprise vient abonder elle aussi en puisant sur ses propres finances.
L’argent peut ensuite être dépensé par le biais de fondations dites « abritantes » (comme la Fondation de France), ou via des partenaires que l’entreprise aura elle-même choisis. Le réseau Prêt-à-Partir, par exemple, reverse les fonds (57 000 euros l’an dernier) à une association lorraine engagée dans des projets de développement au Niger. Un engagement à l’origine destiné à compenser l’empreinte carbone de l’entreprise, mais qui a pris progressivement plus d’ampleur. Fin 2009, une salariée du réseau est ainsi partie en mission humanitaire pendant plusieurs semaines dans une école nigérienne.
L’empreinte carbone a pris progressivement plus d’ampleur.
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