Voyages à forfait : 2023 marque le retour du long-courrier
Avec l’aide d’Orchestra, les Entreprises du Voyage dressent le bilan de l’année 2023.
L’an passé, les opérateurs de voyages (agences physiques et en ligne, tour-opérateurs…) ont réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 2022, souligne l’Observatoire des Entreprises du Voyage (EdV). Plusieurs raisons l’expliquent : la poursuite du Travel Revenge, le retour des destinations long-courriers (+19% en forfaits), pour certaines fermées en 2022, ainsi que l’inflation des billets d’avion. Pour autant, en France, environ 35% des Français ne partent toujours pas en vacances, en partie pour des raisons financières.
« Les Français ont été plus nombreux à voyager, ils sont partis plus loin et ont dépensé plus qu’en 2022 », commente Valérie Boned, présidente des EdV. Au niveau des voyages à forfait, la plateforme loisirs Orchestra observe une augmentation globale de 6% du nombre de dossiers pour des départs en 2023 versus 2022, après une baisse de -12% en 2022 en comparaison avec l’année 2021.
Espagne, France et Grèce forment le podium
Comme en 2022, le palmarès des destinations les plus vendues en forfaits reste dominé par l’Espagne, la France métropolitaine et la Grèce.
Malgré le séisme en septembre au Maroc et le conflit Israël-Hamas, le Maroc et l’Egypte enregistrent une forte progression sur l’année et se placent respectivement à la 5e et à la 6e place des destinations 2023. Très plébiscitée en 2022, la République Dominicaine plonge (-27%) en raison de la réduction conséquente des capacités aériennes suite au retrait d’Air France et de Corsair. Autre destination soleil, l’Ile Maurice en a profité (+33%) en dépit du prix élevé des billets d’avion.
Le long-courrier au zénith en 2024
La dynamique des réservations pour les départs prévus entre novembre 2023 et mars 2024 s’inscrit dans la continuité de ce bilan.
L’Observatoire des EdV note en effet « une très forte progression du long-courrier porté par la croissance du nombre de dossiers et du panier moyen », une hausse du moyen-courrier essentiellement due à celle du panier moyen et une France métropolitaine stable.
