Tozeur
Cité-étape du tourisme saharien
Accessible en direct via son aéroport international et assaillie de touristes, la cité du désert a miraculeusement conservé une charmante identité provinciale, qui s’accorde parfaitement aux constructions en briques crues couleur de sable. Les visiteurs ne se gênent d’ailleurs pas pour s’échapper de leurs hôtels et flâner dans les ruelles ensablées, avant de se perdre dans les allées de l’oasis, l’une des plus gigantesques du pays. Plus de deux cents sources alimentent les travées de palmiers-dattiers et de vergers. On s’y promène en calèche ou l’on se laisse déambuler dans la fraîcheur ambiante, loin de l’agitation urbaine, histoire de s’acclimater en douceur avant de partir pour la découverte du Sud. à quelques encablures, une route rejoint Kebili en traversant le chott El-Jérid. Ce lac asséché – cette lagune devrait-on dire – est la dépression la plus vaste de Tunisie, et surtout la plus belle, lorsque les brumes de chaleur l’habillent d’une palette rosée. Et que ses pierrailles laissent leur place à des champs de roses des sables aux formes arrondies et pourtant acérées.
À voir, à faire
Chez Mille et un Soleils, combiné désert/thalasso, avec randos 4×4 et 3 jours de remise en forme à Djerba.