Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Sauver les courts séjours

« Le phénomène semble inéluctable. La vente de courts séjours est en baisse chez les TO spécialistes, Transeurope et autres Europauli. La faute aux centrales hôtelières mais surtout à Internet, de plus en plus de Français réservant leur voyage de deux ou trois jours en France ou en Europe de chez eux, voire de leur bureau, confortablement installés devant leur ordinateur. Seuls, en couple, en famille ou entre amis, ils choisissent la dest

Le phénomène semble inéluctable. La vente de courts séjours est en baisse chez les TO spécialistes, Transeurope et autres Europauli. La faute aux centrales hôtelières mais surtout à Internet, de plus en plus de Français réservant leur voyage de deux ou trois jours en France ou en Europe de chez eux, voire de leur bureau, confortablement installés devant leur ordinateur. Seuls, en couple, en famille ou entre amis, ils choisissent la destination, le moyen de transport et l’hébergement selon l’humeur du moment, leur budget et les disponibilités qui s’affichent chez les deux ou trois agences en ligne qu’ils ont consultées avant de payer en ligne. Au grand dam des agences de voyages qui voient s’effondrer ce marché alors qu’elles tentent de développer leur vente tourisme depuis le passage à la commission zéro. Et au désespoir des voyagistes qui ne savent plus à quel saint se vouer pour conserver cette clientèle. Certains, comme Jet tours, ont déjà repensé leur catalogue, d’autres, tel Marsans/Transtours, ont préféré jeter l’éponge estimant qu’ils n’ont pas les moyens de résister au rouleau compresseur du forfait dynamique. Les derniers Apaches présents sur ce créneau n’entendent pas se laisser tondre la laine sur le dos si facilement. Le salut viendrait de la technologie et d’une thématisation des produits. Culture, sport, gastronomie, bien-être… agrémentent ainsi un week-end à Londres, à Rome ou à Biarritz. Mais, pour que cela marche, le TO devra offrir un vrai plus, c’est-à-dire que le billet pour l’exposition à la mode soit coupe-file pour ne pas gâcher un court séjour en heures perdues. A lui de jouer à fond la carte de l’offre alternative, du service et de se transformer en concierge à l’image des grands hôtels 5b. C’est à ce prix, puisqu’il leur faut bien justifier les différences de tarifs avec le Net, que ces producteurs arriveront peut-être à s’en sortir. Encore faut-il que l’agence joue aussi son rôle en diffusant cette originalité auprès de ses clients et n’oublie pas de mettre en avant son conseil (en proposant par exemple les nouveaux modes de guidage présentés cette semaine dans notre événement) et sa qualité de service, sinon il est clair que, sans valeur ajoutée, ils partiront la prochaine fois tenter leur chance sur la Toile…

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique