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Retour à Bali, l’île des Dieux

Attentat, Sras, grippe aviaire… Après une série de cataclysmes, Bali n’en finit pas d’espérer le retour des touristes. L’île des Dieux retrouve une bonne place dans les brochures. Mais l’obligation d’un visa touristique tombe au plus mal.

L’attentat meurtrier du 12 octobre 2002 est encore dans tous les esprits à Bali. Son impact sur le tourisme, qui représente 80 % de l’activité de l’île, a été catastrophique. La beauté des temples, la grâce des rizières, le raffinement des hôtels et la qualité de l’accueil n’ont pas pesé lourd ! La fréquentation a chuté, de 1,3 million de visiteurs en 2002 à 993 000 en 2003, soit un retour au niveau de 1993. Du coup, des projets de construction ont dû être décalés ou abandonnés. Plusieurs agences réceptives ont mis la clé sous la porte et les compagnies aériennes ont réduit leurs capacités.

Après des mois de crise, aggravée par les craintes engendrées par le Sras qui a sévi en Asie l’an dernier, l’île a commencé cet hiver à remonter la pente avec le retour des Australiens, et l’augmentation des arrivées en provenance des marchés asiatiques proches. Les Taiwanais sont ainsi devenus la première clientèle étrangère. L’Etat a aussi eu la bonne idée de déplacer les jours fériés pour les coller à des week-ends, ce qui nous a permis de résister avec la clientèle indonésienne, souligne Yanto Soedjianto, directeur d’Alfa Ariantour.

A l’heure de la reprise, les professionnels locaux, dont Agung Prana, président d’Asita (le Snav local), s’inquiètent toutefois de la mise en place d’un visa touristique depuis le 1er février. Hollandais et Belges, qui doivent le demander avant le départ, ont commencé à boycotter l’île des Dieux. L’argent récolté doit servir à financer les mesures de sécurité et la publicité. L’Indo-nésie n’y consacre que 13 millions de dollars par an et les rares opérations réalisées en 2003 n’ont eu d’impact qu’auprès des opportunistes, regrette Jean-Marc Lavergne, directeur du bureau d’Asia à Bali. Trop de promotions sont néfastes à l’image de Bali. Il faut plutôt miser sur la qualité, insiste Agung Prana. Car même si les touristes reviennent progressivement, les professionnels locaux estiment que le retour à la normale ne se fera pas avant 2005.

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