Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Mavie, le nouveau challenger sur la Turquie

Associé au réceptif turc IQ Travel, le nouveau voyagiste veut concurrencer Marmara. Il vise 42 000 clients, principalement en séjour balnéaire.

Mavie, né en avril dernier, veut déjà passer à l’âge adulte. Ce nouveau tour-opérateur spécialiste de la Turquie a ainsi pris des engagements importants, 42 000 places, sans avoir signé d’accords de distribution pour l’instant. Associé au deuxième réceptif du pays, IQ Travel (600 000 clients), l’entreprise mise notamment sur des séjours balnéaires à Antalya et compte sur une offre diversifiée pour concurrencer le leader sur la destination, Marmara. Ancien du groupe, Savas Ulu porte ce projet avec enthousiasme : « Il y a un véritable déficit sur l’offre. Alors qu’on doit compter 750 000 pax depuis la Belgique vers la Turquie, Marmara ne fait partir que 120 000 Français. Il y a une place à prendre. » Pour susciter la demande, le voyagiste avance des tarifs compétitifs avec un panier moyen de 500 E en incluant les week-ends à Istanbul, des engagements aériens sur Turkish Airlines et en charter avec Pegasus ou Sun Express pour des départs depuis Nantes, Toulouse, Lyon, Mulhouse, Nice ou Paris. Pour la production été, Mavie compte sur une sélection d’hôtels du 3* au 5*, bien plus vaste que ses concurrents (30 à Antalya, six à Bodrum et autant à Izmir), sur plusieurs circuits en Cappadoce et combinés et sur des croisières en goélette. Reste à assurer la distribution. « Nous avons déjà 15 000 pax en marque blanche avec Promovacances et lastminute depuis juin », explique Savas Ulu. Un canal qui devrait représenter 15 % des ventes à l’avenir, auquel il faut rajouter 20 % pour les départs en groupes et 15 % pour les ventes en direct via le site Internet. Pour le reste, Mavie mise sur des petits réseaux, notamment en province, sur sa présence à l’IFTM-Top Resa, et sur un budget de communication de 500 000 E par an. « Rien n’est encore décidé avec les réseaux, il nous faut au moins six mois pour concrétiser certaines discussions », conclut le voyagiste

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique